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Le Journal de l'île Rouge
Edito

LGDI renaît de ses cendres

La gazette de la grande île
02/05/20235 minute read

Quelques semaines après Pâques, La Gazette de la Grande Île renaît de ses cendres tel le Phénix.

Dans la tradition grecque, cet oiseau mythique symbolise la renaissance et l’immortalité. Et aujourd’hui, LGDI renaît désormais sous le nouveau titre « L’île rouge ».

Rouge de honte de la situation catastrophique dans laquelle vit la population Malagasy, dont plus de 80 % vivent sous le seuil de pauvreté.

Rouges, oui tous les feux sont au rouge, de quelques côtés, on se tourne.

Plus rien ne marche, Gasy Tapany a réussi à tout casser tel le Fonds d’entretien routier, qui fonctionnait bien qu’il a changé en Fonds routier. Ce fonds routier qui ne paie plus les petites entreprises Malagasy de travaux publics, et les a menées à la faillite, provoquant même des morts subites de certains de leurs dirigeants à cause des saisies bancaires.

Rouges de colère comme tous ces opérateurs du secteur vanille qui subissent la mauvaise gouvernance de cette filière par Gasy Tapany, son shadow cabinet et ses sbires. Une réunion en grandes pompes dans la SAVA, suivie d’une autre réunion à Iavoloha, des réunions stériles qui n’ont pas apporté le début d’une solution. Mais pas d’inquiétudes ! On va bientôt se réunir avec les importateurs, semble-t-il. Création du Conseil National de la Vanille par un décret illégal, puisqu’il contrevient manifestement aux dispositions de la Loi 97-046 portant libéralisation de la commercialisation de la vanille. Le gouvernement le savait bien, et le décret en question n’a pas visé cette loi à dessein.

Oui, rouge de honte dans un Etat où les plus hautes autorités de l’Etat ne cessent de violer elles-mêmes ses propres lois, tout comme Gasy Tapany viole de nombreuses fois la Constitution malgré son serment. À commencer par sa perte de la nationalité Malagasy qui devrait l’empêcher de se représenter. Nous le mettons au défi de rendre publique sa déclaration de patrimoine, comme cela se fait dans toute démocratie qui se respecte. Sa fameuse villa à la frontière suisse, y figure-t-elle ? Et si oui, peut-il être transparent sur l’origine de fonds qui lui ont servi à acquérir ce bien ?

Gasy Tapany a pensé enterrer à jamais votre Journal, la Vérité imprimée en se servant d’une marionnette Brigitte Razaka, dont le père feu Elysé Razaka doit actuellement se retourner dans sa tombe.

Cet ancien directeur de la Jirama, directeur général de l’OMNIS, député, ministre de l’énergie, et directeur de campagne de Jean Louis Robinson, avait été un des fidèles à Ra8 jusqu’à sa mort. Il avait une éthique dont sa fille n’a visiblement pas hérité. Brigitte Razaka a tourné casaque et s’est ralliée à Gasy Tapany, et de la plus mauvaise des manières.

Non, Gasy Tapany n’a pas réussi son coup ! « La Vérité imprimée » n’est pas morte, elle est immortelle car les écrits restent. Les mensonges de notre Pinocchio national relèvent d’un acte moral qu’est la mauvaise foi. Alors que la vérité, ligne éditoriale de notre journal, relève du fait (le vrai et le faux) Rien à voir entre ces deux mondes. Lola Rasoamaharo est un vrai champion de karaté, ça, c’est un fait et Gasy Tapany ne supporte pas la comparaison, d’où sa volonté de le museler coûte que coûte.

Malheureusement, la pathologie de mythomanie dont souffre Gasy Tapany l’empêche de parvenir à distinguer la réalité de sa représentation de la réalité. Et comme le disait l’écrivain américain Douglas Kennedy « Une fois que l’on s’est engagée dans le mensonge et l’auto-intoxication, rien de ce que l’on dit ou prouve n’a de valeur, parce que le mensonge devient la vérité, et une vérité qu’il ne faut surtout pas contester. Vrai ou faux et irréel ? That is the question ! Et c’est son dilemme de tous les instants. Il ne sait plus où il en est.

L’Île Rouge est désolée de lui faire revivre de nouveau des cauchemars, mais force doit rester à « la Vérité imprimée ». Gasy Tapany ne va certainement pas rester les bras croisés et va chercher tous les moyens de nous faire taire et de faire fermer l’Île Rouge. Gasy Tapany peut toujours essayer et Lola Rasoamaharo relève le défi.

Pour mémoire, si Gasy Tapany n’a pas son Bacc, Lola est formateur certifié Microsoft https://tanikomadagascar.wordpress.com/2018/04/18/lola-rasoamaharo-des-diplomes-prestigieux-de-microsoft-pour-le-fun/. Ils ne boxent donc pas dans la même catégorie et le combat est inégal. Il ne trouvera pas d’artifices, de subterfuges ou d’autres marionnettes pour fermer l’île rouge.

Vive la Vérité Imprimée ! Nous sommes tous Lola Rasoamaharo.

 

 

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