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Le Journal de l'île Rouge
Société

Lutte contre la pauvreté : loin d’être une priorité pour l’Etat

La gazette de la grande île
08/05/20232 minute read

Madagascar est l’un des pays les pauvres du monde, avec un taux de pauvreté élevé. Selon les données, actuellement, l’on compte environ 81% de la population malgache vivant en dessous du seuil de pauvreté national contre 73,7% en 2017. La pauvreté s’endurcit, persiste et affecte une grande partie de la population, avec un revenu par habitant très faible et une grande disparité entre les zones urbaines et rurales.

Malgré cette situation, l’Etat ne tient pas compte de la souffrance de sa population. Les prix se multiplient et ceux des PPN augmentent sans cesse. Pourtant, le pouvoir d’achat de la majorité des Malagasy ne connaît aucun accroissement depuis quelques années. Ce qui démontre que la lutte contre la pauvreté n’est pas tellement une priorité pour l’Etat. Aucune activité, ni résolution, ni projet approprié n’est mis en place pour faire sortir les citoyens de cette pauvreté infernale, pour une autonomie de chaque individu et vraiment lutter pour de vrai contre la pauvreté, dans le bon sens du terme.

La pauvreté endurcie à Madagascar a des conséquences graves sur la population. Ce dernier vit dans des conditions de vie précaires, avec un accès limité à l’eau potable, à une alimentation adéquate, aux soins de santé et à l’éducation. Les taux de malnutrition infantile sont élevés, et l’espérance de vie est inférieure à la moyenne mondiale. Ainsi, l’insécurité s’aggrave tant le milieu rural qu’urbain.

Au cas où on l’oublierait dans le secteur politique, l’économie de Madagascar est principalement basée sur l’agriculture, avec une forte dépendance vis-à-vis des cultures d’exportation telles que la vanille, le café, le cacao et les produits dérivés du bois. De plus, Madagascar est confronté à des problèmes structurels tels que la faible productivité agricole, la dégradation de l’environnement, l’accès limité aux services de base comme l’éducation et les soins de santé, ainsi que le manque d’infrastructures de base dans de nombreuses régions du pays. Ces facteurs entravent le développement économique et social et contribuent à la persistance de la pauvreté.

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