Des présumés criminels ayant été pris en flagrant délit par la foule et par des agents de police pour avoir commis un vol à l’arraché avec agression sont en liberté, deux jours après s’être faits prendre. Les agents de la police communale de Talatamaty se sont plaints sur les réseaux sociaux et ont dénoncé l’irrégularité de l’octroi d’une liberté provisoire trop arbitraire de la part de la justice. Ils se sentent ainsi inutiles à travailler avec acharnement pour traquer les criminels, pour que deux jours après, la justice saborde les efforts fournis.
Des criminels notoires sont en liberté après avoir été pris en flagrant délit, tandis que des présumés innocents sont maintenus en mandat de dépôt sans aucune preuve de leur culpabilité. Cette parodie de justice témoigne de la défaillance de cette institution à Madagascar.
Le cas de Talatamaty n’est pas isolé. Nombreux sont les « mpanendaka » ou voleurs à l’arraché et agresseurs connus de tout le monde, qui se baladent librement dans leurs quartiers en continuant à sévir et à y semer la terreur. Ces faits découragent davantage la population à mener une affaire en justice, l’incitant ainsi à la régler par elle-même.