Victime d’un défrichement massif suite à la dynamique migratoire, le Menabe Antimena perd ses forêts, malgré l’existence des projets de conservation. Des millions d’hectares partent en fumée et deviennent un espace de culture de maïs et d’arachides.
Pour une solution à long terme, le ministère de l’environnement et du développement durable et ses partenaires proposent un titre vert pour la protection de l’aire protégée de Menabe Antimena. Ce projet vise à améliorer la condition de vie et l’agriculture locale. Aujourd’hui, donc, le ministère de tutelle s’engage à donner des espaces pour y habiter et pour cultiver, ceci pour que les migrants n’intègrent et ne détruisent plus les surfaces au cœur de la réserve naturelle.
Ainsi, les migrants seront installés à Bezeky, entre les communes de Befasy et d’Analaiva, qui s’étalent sur une superficie de 5 000 hectares. Sur ce, près de 1700 migrants dans 500 familles en seront les bénéficiaires. Dans le cadre de ce projet, 5 000 ha de forêts seront restaurés dans la zone protégée et 2047 ha de terre seront plantés d’arbres en tant que réserve autour de Bezeky, dont 870 ha d’arbres fruitiers…
Ce projet offre également une nouvelle ville avec 500 logements disposant d’eau potable et d’accès d’eau pour l’agriculture, des lieux de travail et des écoles d’enseignement. Sans oublier que près de 1700 ha de terres seront réservées pour la culture et que les habitants de la région recevront un soutien particulier en matière de développement agricole.
Conservation et développement : Un projet titre vert pour le Menabe Antimena
La gazette de la grande île
25/05/2023•2 minute read
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