Aucun parent ni enfant ni personne n’aurait dû vivre et supporter ce qui se passe actuellement à Madagascar, ou devrait-on dire « au pays endémique ».
Pendant que le Président de la République se vante, et cela, sans gêne a la chaîne nationale qu’il a fait ce qu’il a fait pour le futur de ces enfants. Des milliers d’enfants Malagasy ont vécu le calvaire hier, comme si ce que nous subissons au quotidien n’était pas assez. Dans la panique, le froid, le stress et surtout dans le noir, ils ont dû se concentrer pour finir une épreuve jusque très tard dans la nuit. La raison : fuite de sujet, parce que les responsables sont ….
Les conséquences :
– Des parents inquiets et dans la détresse totale surtout que certains d’entre eux vivent loin des centres d’examens ;
– Des étudiants qui se sont fait attaquer au risque et au péril de leur vie dans le froid, car dès que la nuit tombe l’insécurité, règnes en maître. Et les bandits se fichent de la misère qu’ils viennent de subir mentalement ;
– Certains ont eu droit à l’éclairage des bougies ou des torches, tandis que d’autres ont dû supporter le froid à l’extérieur de leurs salles d’examens, parce que délestage oblige.
Impossible de se taire face à ce qui se passe, car tout dépasse l’entendement. Nous ne voulons pas fuir ailleurs, même si parfois, on rêve d’un endroit et d’une vie meilleure. Ici, c’est chez nous, notre pays. Ce n’est pas la majorité de la population qui détient le pouvoir. Une minorité mafieuse, insatiable et prédateur veulent s’emparer de tout : le pouvoir, la richesse, le business, etc. Ils veulent tout contrôler et ils sont présents à tous les niveaux et activités clé du pays.
Ayez de la compassion pour nos enfants et pour vos compatriotes. Vous n’êtes ni sourds, ni muets et vous voyez notre misère. Le monde entier sait que notre pauvreté est politiquement induite, suite à une mauvaise gouvernance et à une corruption généralisée.
Monsieur le président de la République Andry Nirina Rajoelina, arrêter et rentrer chez vous en France. Vous avez conduit notre pays dans un gouffre à la vitesse d’un TGV. Démissionner pour qu’on ait un peu d’estime pour vous en sortant par la grande porte. L’image que vous donnez et celui d’un zéro et non d’un héros. Et encore moins avec votre caractère déplacé lors de votre intervention de la mi-journée…
Chers compatriotes, « Ry Malagasy mpiray tanindrazana, raiso ny andraikitra sy ny adidy tandrify anao. Ampy izay. »