Il ne reste plus que trois mois avant la date des élections présidentielles à Madagascar. Trois mois pour Andry Rajoelina et son groupe d’incompétents pour préparer leur départ.
Si la HCC respecte la loi, elle devrait officiellement interdire à Andry Rajoelina de se représenter aux élections. D’ailleurs, c’est le premier compte qu’il doit rendre à la justice et à la population. Depuis 2019, il a dirigé le pays en toute illégalité, en cachant sa nationalité française et sa perte de la nationalité malgache. Andry Rajoelina ne possède plus qu’une seule nationalité, ayant perdu sa nationalité malgache en choisissant volontairement de devenir Français. Il doit être sanctionné pour ce crime. Il a trompé tout le monde, en particulier la population malgache.
Le régime d’Andry Rajoelina doit également expliquer, avant son départ, comment 36 kg d’or ont disparu du coffre du ministère des Mines pendant le mandat du Premier Ministre Ntsay Christian, qui occupait le poste de Ministre des Mines à ce moment-là.
Lanto Rakotomanga, députée du deuxième arrondissement, doit expliquer comment elle a osé délivrer un laissez-passer au nom de l’Assemblée Nationale pour faciliter le trafic de bois précieux.
Andry Rajoelina doit expliquer pourquoi il n’a pas payé les enseignants vacataires de l’Université depuis 2019, ainsi que les indemnités du personnel médical lors de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
De janvier à août 2022, le rapport de l’Inspection Générale de l’État indique que plus de 51 milliards d’ariary ont été détournés des caisses de l’État. Cela fait environ 306 milliards d’ariary détournés au cours des quatre années du régime Rajoelina. Où est passé tout cet argent et quelles mesures ont été prises?
Andry Rajoelina doit rendre des comptes à la population pour les promesses non tenues qui ont contribué à la destruction totale de leur quotidien. Ce Français avait promis les étoiles et a infligé l’enfer à la population malgache.
De nombreux crimes ont été commis par nos dirigeants au cours de ces quatre années de mandat, tels que le favoritisme dans l’attribution de marchés publics (par exemple les 10 000 trano mora octroyés à Brigitte Razaka) et l’utilisation de faux diplômes pour accéder à des postes (Tinoka Roberto), etc. Nos dirigeants ne doivent pas sortir indemnes de leurs crimes.