On pouvait attendre mieux du professeur Mamy Ravelomanana, actuel président de l’Université d’Antananarivo et agrégé en sciences économiques. Prétendre que « les athlètes participant aux jeux des Îles ont statut de diplomates » pour justifier la levée de la franchise universitaire ? Au-delà d’une ânerie qui mérite la note 0/20, cela trahit la panique de ceux qui dirigent actuellement.
Ci-après un exemple de la brutalité de ce que ce régime appelle maintien de l’ordre : https://www.facebook.com/100044767832351/posts/pfbid0DLCxEfzvGzFb7LnBAVAdgU5UmtgM9djYNBLNAgts5Po6cuVXnjEnEKK9z5Bzwp33l/ . Quelques blessés et huit étudiants arrêtés !
Imaginez un seul instant que cela se passe en France ! Cela commencera par faire le tour des réseaux sociaux, puis les média s’en saisiront et cela finira par une enquête en bonne et due forme. Et au minimum, une condamnation avec sursis.
Mais à Madagascar, cela n’arrivera jamais tant que ce régime est en place.
Aucun sens des priorités de la population malagasy ! Priorité aux jeux des îles et advienne que pourra : Tout dans l’apparence ! Des membres du gouvernement pour « nettoyer à la va vite ce qu’on peut » et cacher le lot quotidien des Malagasy ! Cela coûte cher la minute de balayage par un PM, qui de surcroît donne le mauvais exemple, en portant des habits militaires !
Et ce ministre Solo, très appliqué, qui s’y colle, au lieu de s’inquiéter des coupures éventuelles de courant (nouveaux termes en usage à la place de délestages).
La ministre de la Justice, une balayeuse de luxe, qui aurait beaucoup mieux à faire pour ramener un climat d’apaisement, noamment en faisant appliquer crrectement le code de nationalité.
Ou encore ce secrétaire d’Etat, enlevant le pain de la bouche des balayeurs professionnels !
Il ne manque plus que Naina Varira, alias Mr. Bean, pour le nettoyage du centre-ville.
A chacun son métier, les rues seraient plus propres, nous diriez-vous !
Mais surtout, est-ce si difficile de procéder régulièrement au nettoyage des lieux publics ?
Même l’hôpital militaire a dû subir le même sort avec à la tête des balayeurs un général 4 étoiles. Alors qu’un hôpital ne devrait-il pas être, tous les jours, exemplaire en matière de propreté.
Vozongo Menasofina a demandé à son homologue Kagamé de nous envoyer un expert (en roulant bien le « r ») en ramassage d’ordures ! Mille excuses M. Le Président, ce sera les membres de votre cabinet et les membres de votre gouvernement qui suivront peut-être des stages animés par votre expert. Les Malagasy ne s’y abaisseront jamais comme vos proches collaborateurs.
Mais c’est comme l’entretien routier, comme on a arrêté de le faire périodiquement, de nombreux axes sont devenus impraticables et il va falloir tout reprendre à zéro et réhabiliter.
Voilà la gouvernance de Vozongo Menasofina ! Et le pire c’est qu’il pense que les Malagasy veulent encore en reprendre de son régime incompétent !
Et pour faire le forcing pour sa candidature, Vozongo Menasofina va utiliser l’article 89 du code de nationalité, car la ministre de la Justice n’a rien à lui refuser.
Hébergement et restauration des athlètes des jeux des îles
Déjà, il n’y a pas de village de jeux et les athlètes vont être répartis dans plusieurs hôtels.
Le président du comité olympique mauricien disait diplomatiquement « Je salue l’initiative des Malgaches d’organiser ces jeux en dépit des contraintes. Les Jeux seront un succès, mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir une certaine appréhension », et de préciser, « la restauration et l’hébergement demeurent pour moi des sujets sensibles ».
Il ne croyait pas si bien dire et les premiers couacs ont fait leur apparition.
Les basketteurs mauriciens de se plaindre déjà, car ils sont tous touchés par une intoxication alimentaire https://defimedia.info/jioi-2023-les-basketteurs-mauriciens-touches-par-une-intoxication-alimentaire-madagascar . La confiance règne, et ils ont préféré se soigner eux-mêmes à l’hôtel en prenant des médicaments, au lieu de se rendre à l’hôpital public.
Un autre exemple, 3 arbitres comoriens se plaignent des conditions difficiles d’hébergement et des problèmes de restaurations, comme indiqué sur le portail facebook du football comorien.
Les autres pays de l’Océan Indien sont en train d’expérimenter notre manque de professionnalisme. Les nôtres sont tellement blasés ! Par exemple, nos cyclistes n’ont reçu leur vélo de compétition, leur casque, leurs chaussures qu’il y a deux jours. Ce serait un exploit, grâce à leur talent personnel, s’ils arrivent malgré cela à obtenir de bons résultats.
Vozongo Menasofina mêle politique et sport
En lisant le programme prévu lors de la cérémonie d’ouverture, on est surpris de l’absence totale du président du comité olympique du pays organisateur, en l’occurrence Siteny. Ce sera effectivement une grande première, et c’est à cause des directives personnelles de Vozongo Menasofina qui ne veut surtout pas voir Siteny, « profiter » en quoi que ce soit des retombées de ces jeux. Vozongo Menasofina a donné instructions de le mettre de côté, sous le prétexte qu’il pourrait saboter ces jeux.
Pour rappel, ces jeux devaient être organisés par les Maldives, dont le président du comité olympique avait reçu le drapeau fanion des jeux des mains de son homologue mauricien. A l’ouverture de ces jeux, le président du comité olympique des Maldives devrait normalement passer ce flambeau à Siteny, qui le transmettra à la clôture des jeux, au président du comité olympique du pays qui organisera les prochains jeux, les Comores ou Mayotte probablement.
Des problèmes se posent également pour la participation des athlètes malagasy dans les disciplines Karaté, Ping Pong et Pétanque https://www.lemauricien.com/sports/jioi2023-ultimatum-du-cij/594696/ . Le président du comité olympique mauricien explique que Vozongo Menasofina mêle politique et sports. Ainsi, il veut absolument que la fédération malagasy de karaté soit présidée par Emile Ratefinanahary, alors que son élection comme président n’est pas reconnue par la fédération internationale de karaté. https://www.facebook.com/1078177101/posts/10226083818656830/?mibextid=rS40aB7S9Ucbxw6v
La seule solution pour faire participer les karatékas malagasy, c’est la démission immédiate d’Emile Vazaha. Ce que Vozongo Menasofina a du mal à accepter, car c’est cette fédération fake qui lui a accordé sa ceinture fake 6ème dan. La honte pour Vozongo Menasofina.
Sous la pression des autres pays, le ministre malagasy a dû finalement céder et le karaté aura lieu.
https://www.lemauricien.com/actualites/jioi-le-karate-aura-lieu/595037/ .
Quant aux cérémonies d’ouverture et de clôture, gageons que Vozongo Menasofina finira par entendre raison et acceptera de mettre entre parenthèses son complexe d’infériorité vis-à-vis du vrai champion 6ème dan Siteny.
Vozongo Menasofina ne fait que passer, les traditions des jeux restent.
