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Le Journal de l'île Rouge
Société

Jeux des îles à Madagascar : Un Démarrage Scandaleux

La gazette de la grande île
25/08/20232 minute read

Des athlètes victimes d’intoxication alimentaire, des arbitres privés de repas toute la journée, des sportifs qualifiant leur dortoir de bidonville, et d’autres se moquant de l’absurdité du terrain de football au Bypass… Les Jeux des Îles à Madagascar ont débuté avec leur lot de scandales dès le premier jour.

Comme nous l’avions déjà annoncé dans un article avant-hier, la tenue de ces Jeux des Îles à Madagascar a été compromise à l’avance en raison du contexte socio-économique défavorable. Nous avions averti les athlètes qu’ils devaient s’attendre aux désagréments liés à la précipitation dans les préparatifs de ces jeux. Les scandales de cette première journée ne sont que le début.

Il n’y a aucune satisfaction à voir Madagascar devenir l’objet de moqueries à travers le monde. Pour éviter cette situation, nous avions insisté sur le fait qu’il ne fallait pas insister pour accueillir ces Jeux à Madagascar malgré le contexte défavorable. Malheureusement, il est désormais trop tard. Les athlètes seront les témoins du calvaire quotidien que la population malgache endure. Les actions hypocrites visant à nettoyer les rues, combler les trous et maintenir l’électricité dans les zones fréquentées par les athlètes ne suffiront pas à masquer la réalité.

Lors du match de football au stade Elgeco Plus hier, les athlètes étrangers ont été stupéfaits et abasourdis par l’énorme slogan qui les accueillait devant le stade : « Ici c’est Elgeco Plus », une banale copie du slogan de l’équipe Paris Saint-Germain. Le propriétaire du stade n’a même pas pris la peine de concevoir un slogan original. Cette imitation pâle reflète parfaitement la pauvreté intellectuelle du propriétaire du stade.

Quoi qu’il en soit, ces Jeux des Îles démarrent avec une série de scandales qui risquent de s’aggraver. Nous nous excusons d’avance auprès des athlètes qui devront subir les conséquences de l’absurdité de nos dirigeants. Il reste encore 9 jours de séjour au pays du werawera.

 

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