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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Perte de sa nationalité Malgache en 2014 : Andry Rajoelina a Violé la Constitution, L’ONU et la SADC Doivent Intervenir

La gazette de la grande île
25/09/20233 minute read
La révélation du double-jeu de l'ancien Président malgache Andry Rajoelina soulève des questions essentielles sur la légitimité de son mandat présidentiel de 2019 à 2023

Les preuves accablantes démontrant qu’Andry Rajoelina a perdu sa nationalité Malgache en 2014 prouvent qu’il a délibérément violé la constitution malgache en cachant sa nationalité française au moment de sa candidature en 2018. Après avoir obtenu la nationalité française en 2014, Rajoelina a récemment reçu un certificat de nationalité malgache en 2023, jetant un sérieux doute sur la légitimité de son mandat présidentiel. Cette révélation choquante soulève des questions cruciales sur la conduite du processus électoral en 2018 et appelle à des mesures immédiates de la part de la communauté internationale, y compris l’ONU et la SADC, pour faire justice.

Le Double-Jeu de Rajoelina :

En 2014, Andry Rajoelina a entrepris le processus de naturalisation française, renonçant ainsi à sa nationalité malgache. Cependant, cette décision semble avoir été délibérément omise lorsqu’il a annoncé sa candidature à la présidence de Madagascar en 2018. Pendant les quatre années de son mandat présidentiel de 2019 à 2023, Rajoelina n’a pas détenu la nationalité malgache, ayant reçu son certificat de nationalité malgache uniquement en septembre 2023.

Ce fait crucial a été sciemment dissimulé, et la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) de Madagascar semble avoir manqué à son devoir en autorisant un citoyen français à occuper la plus haute fonction de l’État malgache. Cette révélation jette une ombre sombre sur l’intégrité du processus électoral en 2018, remettant en question la validité du mandat de Rajoelina en tant que Président.

La Responsabilité de la HCC :

La HCC, en approuvant la candidature de Rajoelina en 2018 sans révéler sa perte de nationalité malgache, semble avoir fait preuve de négligence dans sa mission de garantir la conformité constitutionnelle. Cette affaire met en lumière la nécessité d’une révision des procédures de validation des candidatures présidentielles pour éviter de futures failles.

Mesures à Prendre par l’ONU et la SADC :

En tant que pays membre de l’ONU et de la SADC, Madagascar est lié par les principes de démocratie, d’État de droit et de respect des droits de l’homme. Face à cette révélation choquante, des mesures doivent être prises :

Enquête Internationale : L’ONU peut diligenter une enquête internationale indépendante pour faire toute la lumière sur cette affaire, garantissant ainsi la justice et la transparence.

SADC : La SADC, en tant qu’organisme régional, peut jouer un rôle crucial en facilitant le dialogue entre les parties prenantes malgaches et en encourageant la résolution pacifique de cette crise.

Appel à la Responsabilité : L’ONU et la SADC doivent exhorter les autorités malgaches à engager des procédures légales pour déterminer si Rajoelina a enfreint la loi et la constitution. Si cela est avéré, des mesures appropriées doivent être prises, conformément aux lois en vigueur.

La révélation du double-jeu de l’ancien Président malgache Andry Rajoelina soulève des questions essentielles sur la légitimité de son mandat présidentiel de 2019 à 2023. Les institutions malgaches, ainsi que la communauté internationale, doivent agir rapidement pour rétablir la confiance dans le processus démocratique et garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir. L’ONU et la SADC ont un rôle crucial à jouer dans la promotion de la justice et de la démocratie à Madagascar, tout en maintenant l’intégrité de leurs principes et de leurs valeurs.

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