Hier , dans la journée, Mamy Ravatomanga dans la panique , tente vaille que vaille de rassembler le maximum de vieux partis de bras cassés, des partis sans siège, sans membres de bureau et s’il y en a ce sont des proches ou des membres de la famille.
Cela fait une belle lurette qu’on n’a pas entendu les partis respectifs, de Ny Hasina Andriamanjato, de Pierrot Rajaonarivelo (le nom reste inconnu.), de Robinson, et du parti maitso, organisés un regroupement de leurs partisans pour un congrès.
La salle du Colbert à moitié vide ou à moitié pleine où visiblement l’inquiétude marque leur regard fuyant et perdu pratiquement de l’ensemble des acteurs présents.
Tous, ils se ressemblent par leurs yeux plein de cernes où leurs sourires hypocrites et forcés par la froideur de l’ambiance présageant un lendemain peu rassurant où il faudra oublier pouvoir et confort.
La partition du scénario était digne d’un mauvais polar sans-ni talent, ni goût, pire avec un très mauvais casting : des personnages amorphes et ternes qui étaient invités, non plutôt sollicités pour un discours à des fins manipulateurs. Il est évident que toute forme d’intervention philippique était strictement interdit par l’imprésario qui surveille ses perroquets.
Si l’objectif était de parader et d’exhiber une certaine légitimité pour la réélection de leur chef de clan, le résultat était plutôt incongru, un vrai couac. C’était un spectacle de seconde zone.
Il faudra que ces cireurs de chaussures, chacun révise leur répertoire ainsi que leur gestuelle pour que l’opinion ne puisse apercevoir que les acteurs n’étaient pas à l’aise, ceci malgré le cachet assez épais comme à l’accoutumée.