Madagascar, un pays riche en culture et en histoire, est aujourd’hui le théâtre d’un phénomène politique controversé : l’auto-adoration d’Andry Rajoelina. Au fil des années, Rajoelina a créer artificiellement des associations et des coalitions pour gonfler son image publique et se présenter comme l’homme du peuple. Parmi ces entités, l’IRK, l’IRD, le TGV, l’UPAR et l’ARMADA.
L’une des tactiques les plus flagrantes de Rajoelina est son habileté à créer des associations et des coalitions qui semblent le soutenir, mais qui sont en réalité des constructions artificielles. Ces entités, présentées comme des rassemblements populaires, ne sont souvent que des paravents pour sa propre auto-promotion. L’UPAR et l’ARMADA en sont de parfaits exemples.
L’UPAR, qui prétend être un fervent défenseur du progrès et de l’avancement de Madagascar, semble être un groupe pro-Rajoelina, mais il est important de noter que son origine est floue. Cette association, qui prétend représenter les intérêts du peuple malgache, ne semble pas avoir de membres indépendants ni de véritable base populaire. Au contraire, elle est largement perçue comme un instrument de propagande au service du président.
L’ARMADA, quant à elle, se positionne comme une alliance pour la réconciliation et le mouvement pour l’avancement de Madagascar. Cependant, des doutes subsistent quant à sa véritable nature. De nombreux observateurs estiment qu’il s’agit d’une coalition montée de toutes pièces pour donner l’impression d’un soutien généralisé à Rajoelina. Il est essentiel de souligner que ces associations sont souvent présentées comme des entités distinctes de son parti politique, l’IRD.
Une autre facette troublante de cette auto-adoration politique est la démission en apparence de Rajoelina de sa fonction de président de la République de Madagascar. Malgré son retrait officiel, il reste en réalité au cœur du pouvoir. Le gouvernement collégial qui dirige le pays est largement sous son contrôle direct. Tous les ministères, sans exception, semblent opérer sous ses ordres.
Le peuple malgache, qui a placé son espoir dans un changement positif, se retrouve confronté à un scénario où l’homme qu’ils ont élu pour les représenter semble plus préoccupé par son image personnelle que par le bien-être de la nation. Cette auto-adoration politique a des conséquences potentiellement désastreuses pour Madagascar, car elle peut entraver la démocratie et l’efficacité gouvernementale.
Le régime d’Andry Rajoelina soulève des inquiétudes quant à son approche de l’auto-adoration politique. Les associations telles que l’UPAR et l’ARMADA, qui semblent être des créations artificielles destinées à renforcer son image, ainsi que son maintien en coulisses du pouvoir, remettent en question la transparence et la légitimité de son leadership. Il est essentiel pour le peuple malgache de rester vigilant et de demander des comptes à leurs dirigeants pour garantir.