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Le Journal de l'île Rouge
Société

Madagascar : Un Pillage Environnemental en Cours Pendant que la Politique Prévaut

La gazette de la grande île
04/10/20233 minute read

Madagascar, connue comme le « joyau de la biodiversité », est en train de devenir un désastre environnemental. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la faune et la flore uniques de l’île s’éteignent à un rythme alarmant, pendant que les politiciens de ce pays semblent plus obsédés par la promotion de leurs ambitions personnelles que par la préservation de leur précieux héritage naturel.

Au cœur de cette crise se trouve le Lac Alaotra, l’un des écosystèmes les plus fragiles de Madagascar. Des espèces d’oiseaux endémiques, notamment le canard sauvage, sont désormais en voie de disparition, et leur sort est scellé sur les étals des marchés d’Ambatondrazaka et d’autres villes de la région Alaotra. Le constat est terrifiant : des animaux en danger critique d’extinction sont vendus comme de vulgaires marchandises.

L’ONG Durel, en première ligne de la lutte pour protéger le Lac Alaotra et sa biodiversité, fait ce qu’elle peut pour endiguer cette tragédie. Cependant, la principale responsabilité de la protection de l’environnement incombe au ministère de l’Environnement, qui, malheureusement, préfère consacrer son temps à faire la propagande prématurée du président Andry Rajoelina plutôt qu’à sauver la biodiversité en péril. Ce détournement de ressources publiques à des fins politiques est non seulement scandaleux, mais aussi inconstitutionnel.

Le WWF, une organisation internationale de conservation de la nature, observe avec consternation la destruction rapide de la richesse naturelle de Madagascar. Les chiffres ne mentent pas : moins de 5% de la forêt vierge de l’île subsiste, mettant en danger non seulement la faune et la flore, mais également la population malgache elle-même.

Le ministère de la Sécurité Publique, censé protéger la population et ses biens, doit également inclure la protection de la biodiversité malgache dans sa mission. La biodiversité de Madagascar est un bien public qui mérite d’être préservé pour les générations futures.

La réalité est effrayante : Madagascar est en train de perdre sa biodiversité unique à un rythme effréné. La population de lémuriens, symboles de l’île, est en voie de disparition, et le pays se dirige vers une catastrophe écologique.

Pendant que la nature malgache s’effondre, nos dirigeants politiques s’emparent des ressources de l’État pour promouvoir leurs intérêts personnels et maintenir leur pouvoir. L’heure est venue pour un réveil collectif. Madagascar ne peut pas se permettre de sacrifier son trésor naturel au profit de la politique. La protection de l’environnement doit être la priorité absolue du gouvernement, car les chiffres révèlent que l’île est au bord de la catastrophe environnementale. La richesse naturelle de Madagascar, qui représente 85% de la biodiversité endémique du monde, doit être préservée, sinon l’île unique pourrait être réduite à un désert écologique.

Le constat est terrifiant : des animaux en danger critique d’extinction sont vendus comme de vulgaires marchandises ( photo Barawa FM Alaotra)

 

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