Madagascar est secouée par un scandale politique de grande envergure, avec des allégations accablantes de coup d’État institutionnel orchestré par Andry Rajoelina et Ntsay Christian. Les révélations explosives de Herimanana Razafimahefa, Président du Sénat, ne laissent aucun doute sur l’illégitimité flagrante du gouvernement en place.
Forcé à la Résignation : Herimanana Razafimahefa a brisé le silence en dévoilant qu’il avait été contraint de renoncer à la présidence de Madagascar. Même s’il a omis de fournir des détails, il est indiscutable qu’il a été contraint de prendre cette décision.
Un Gouvernement sous Influence : Le Premier Ministre Ntsay Christian dirige actuellement Madagascar, mais il est manifestement sous la coupe d’Andry Rajoelina, qui brigue déjà la Présidence. Cette situation choquante est sans équivoque un coup d’État au regard de la loi malgache, puisqu’elle empêche Herimanana Razafimahefa d’assumer ses fonctions présidentielles.
La Complicité de la HCC : La Haute Cour Constitutionnelle (HCC) ne peut se soustraire à sa part de responsabilité dans cette crise. En approuvant la mise en place du gouvernement collégial dirigé par Ntsay Christian et en validant simultanément la candidature d’Andry Rajoelina, la HCC montre clairement sa complicité dans ce coup d’État manifeste.
Le Deuxième Coup d’État d’Andry Rajoelina : Il s’agit maintenant du deuxième coup d’État orchestré par Andry Rajoelina depuis son accession au pouvoir en 2009. Lors du précédent, des milliers de Malgaches ont perdu la vie alors qu’il les a incités à prendre la rue avec une directive claire : piller et détruire. Cette récidive choquante d’abus de pouvoir met sérieusement en péril la stabilité politique et la démocratie à Madagascar.
Un Appel à une Surveillance Rigoureuse : Face à cette situation alarmante, il est impératif d’agir immédiatement. Nous exigeons la fermeture immédiate des frontières malgaches pour empêcher les responsables gouvernementaux et de la HCC de s’enfuir à l’étranger. Cette proposition comprend également la mise en place de mesures restrictives strictes aux aéroports, aérodromes et ports, afin d’éviter toute évasion de ces individus. Ils doivent tous faire l’objet d’une surveillance étroite.
La crise politique à Madagascar est désormais exposée dans toute sa noirceur, avec des preuves accablantes de coup d’État. La situation exige une réponse immédiate et une vigilance accrue de la communauté internationale pour préserver la démocratie et l’État de droit dans le pays.
