Madagascar, connue pour sa biodiversité, sa culture riche et son peuple chaleureux, est aujourd’hui confrontée à une crise alarmante. Le régime d’Andry Rajoelina est en train de transformer cette île en une prison géante, où la liberté individuelle est de plus en plus compromise, et où la terreur règne en maître.
Depuis son arrivée au pouvoir, Andry Rajoelina a consolidé son contrôle sur l’État de manière inquiétante. Des rapports révèlent que son gouvernement a acquis le logiciel espion « Predator », lui permettant d’espionner secrètement les téléphones de la population malgache. Chaque conversation privée est surveillée par une équipe agissant sous les ordres du président, jetant ainsi un voile d’angoisse sur la vie quotidienne des citoyens.
Plus préoccupant encore, les forces de l’ordre sont devenues un instrument du pouvoir, agissant au service d’Andry Rajoelina plutôt que de la population. Les journalistes courageux qui osent diffuser des informations compromettantes sur l’intégrité des forces de l’ordre se retrouvent sous la menace constante, leurs vies et celles de leurs proches en danger. Cette atmosphère de peur a eu pour conséquence la dissimulation systématique des bavures et des abus de pouvoir des agents de police et de gendarmerie sur le terrain, ces actes étant couverts par leurs supérieurs.
Ce régime autoritaire ne tolère pas la dissidence. Tous ceux qui n’adhèrent pas au mouvement autoritaire d’Andry Rajoelina sont humiliés et licenciés. Cela a créé un climat de peur et de répression, où la population est en constante surveillance et où la simple expression d’opinions divergentes est devenue un acte de courage. La liberté d’expression, un pilier fondamental de toute démocratie, est désormais en péril à Madagascar.
La population de Madagascar vit dans une anxiété permanente, craignant des représailles pour la moindre parole ou action qui pourrait être interprétée comme une critique du gouvernement. Les institutions censées protéger les droits et les libertés des citoyens ont été détournées au profit du pouvoir en place. La grande île est devenue une prison à ciel ouvert, avec Andry Rajoelina et sa clique agissant comme les gardiens, et la population malgache comme les prisonniers.
Il est impératif que la communauté internationale se mobilise pour condamner les abus de pouvoir, l’espionnage massif et la répression en cours à Madagascar. La liberté individuelle est un droit inaliénable, et il est temps que la voix de la population malgache soit entendue et respectée. L’avenir de Madagascar en tant que démocratie viable dépend de l’action collective visant à mettre fin à cet autoritarisme croissant et à restaurer les droits fondamentaux de ses citoyens.
