Depuis des décennies, la population malgache a été soumise à un régime de dépendance insidieux, orchestré par des politiciens qui ont conditionné le peuple à accepter des miettes en guise de progrès. Cette tactique sournoise a laissé la nation dans un état de pauvreté chronique et d’indigence, tandis que les politiciens s’enrichissent illégalement sans craindre de représailles.
Il est indéniable que les politiciens ont joué un rôle central dans ce cycle pernicieux de dépendance. Ils ont restreint délibérément les opportunités pour le peuple malgache de se développer par lui-même. Au lieu de favoriser des politiques de développement durable, ces dirigeants ont préféré entretenir la misère et la précarité, forçant ainsi les citoyens à quémander des aides et des dons d’urgence.
La faim et la pauvreté ont été utilisées comme des outils de manipulation pour assujettir la population. Les politiciens ont fait en sorte que les Malgaches se contentent du minimum, les poussant à célébrer ceux qui les dominent et les manipulent. Il est devenu courant de considérer un politicien comme un supérieur, au lieu de demander des comptes à des dirigeants censés servir le bien commun.
Un des aspects les plus alarmants de cette condition est l’apathie générale envers la justice. Les citoyens malgaches ont été éduqués à ne jamais remettre en question l’absence de justice, à se taire face aux injustices flagrantes. Cette passivité intellectuelle a renforcé le contrôle des politiciens sur la population.
Pire encore, les politiciens ont réussi à faire croire que leurs dons d’argent public pour leurs propres distractions sont des actes de générosité, alors qu’ils sont en réalité des détournements de fonds massifs. Au lieu de financer des projets de développement, l’argent du contribuable est dilapidé pour satisfaire les caprices des élites politiques.
La population malgache a été conditionnée pour accepter son sort et pour ne pas exiger de responsabilité de la part de ses dirigeants. Elle est victime d’une dépendance continue aux aides éphémères et aux dons, une dépendance qui sape la dignité et le potentiel de tout un peuple.
Il est temps que la population malgache se réveille, qu’elle réalise que la dépendance n’est pas une fatalité, mais une stratégie délibérée des politiciens au pouvoir. Il est temps de demander des comptes à ceux qui ont maintenu la nation dans cet état de dépendance. Il est temps de réclamer des opportunités de développement durable et de lutter pour une société où la justice et l’équité prévalent.
Il est essentiel que la population malgache cesse de célébrer ceux qui les maintiennent dans la dépendance et exige un changement significatif. Il est temps que les politiciens rendent des comptes et que le peuple reprenne le contrôle de son propre destin, en refusant de quémander des miettes et en aspirant à un avenir meilleur, où la dignité et le progrès ne sont plus sacrifiés sur l’autel de la dépendance politique.
