Lors de la manifestation pacifique qui s’est tenue aujourd’hui à Mahamasina, la police a commis des actes de violence d’une brutalité choquante, laissant la population locale consternée. Les témoignages abondent concernant les abus de pouvoir et les agressions perpétrés par les forces de l’ordre, faisant grimper la tension et l’indignation dans la région.
L’un des incidents les plus marquants de cette journée a été la fusillade qui s’est produite à bout portant, à moins d’un mètre, lorsqu’un agent de la Force d’Intervention de la Police (FIP) a tiré en plein visage d’un manifestant déjà maîtrisé par un autre policier. Cette action inexcusable a provoqué l’horreur parmi les témoins et les participants de la manifestation, soulignant l’ampleur de la violence policière incontrôlée.
Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé. Les abus policiers semblent se multiplier à une vitesse alarmante, avec plusieurs passants innocents devenant les victimes involontaires de la brutalité policière. Des témoignages font état de l’utilisation excessive de grenades lacrymogènes, dont certaines ont été lancées à proximité de la maternité de Befelatanana. Cette action irréfléchie a exposé des bébés à des risques de suffocation, mettant en danger la vie des plus vulnérables.
Face à ces actes inhumains, des menaces émanent maintenant des supérieurs hiérarchiques de la police à l’encontre de quiconque partage les images choquantes de ces événements. Cette tentative d’étouffer la vérité et de museler les voix de ceux qui osent dénoncer l’injustice ne fait que renforcer l’inquiétude quant à l’état actuel des forces de l’ordre.
Le monde entier se doit de condamner de tels actes de violence et d’abus de pouvoir. La violence policière atteint un niveau de barbarie incompréhensible, mettant en danger la vie et la dignité des citoyens pacifiques qui cherchent à faire entendre leur voix. La communauté internationale doit exiger des enquêtes transparentes et indépendantes sur ces événements, et des mesures concrètes pour mettre fin à ces abus brutaux.
Il est grand temps que la police assume la responsabilité de ses actions, rétablisse la confiance du public et garantisse la sécurité de tous les citoyens, en respectant les droits fondamentaux de l’humanité. La population mérite de vivre sans crainte et dans la paix, loin de la violence excessive des forces chargées de la protéger.
