Madagascar, pays rizicole par excellence, voit aujourd’hui sa population dépendre massivement du riz importé d’Asie, communément appelé « riz stock tampon ». Bien que 80% des Malgaches soient des agriculteurs, la production locale ne parvient pas à satisfaire les besoins alimentaires de base. Cette dépendance alimentaire pose un sérieux problème, notamment en raison des dangers pour la santé liés à la consommation de ce riz détérioré et saturé de conservateurs chimiques.
Le régime Rajoelina et la normalisation du riz stocké :
Le régime en place a favorisé l’importation massive de riz stock tampon en provenance d’Asie, avec un volume atteignant près de 750 000 tonnes par an. Intégrant progressivement cette nourriture dans le quotidien des Malgaches, le gouvernement ne semble pas prendre en compte les risques sanitaires associés à cette pratique. Malgré les avertissements, la population se voit contrainte de s’adapter à cette nouvelle réalité alimentaire, mettant ainsi en péril sa sécurité nutritionnelle.
Le riz stocké, une menace pour la santé :
Les conséquences de la consommation de riz stocké sont alarmantes. Ce riz, entreposé pour prévenir les périodes de besoin urgent, se détériore au fil du temps, perdant sa valeur nutritionnelle et devenant un concentré de calories vides dépourvu de nutriments essentiels. Les conservateurs chimiques ajoutés à des fins de préservation accentuent les risques pour la santé, exposant la population à des problèmes nutritionnels majeurs.
La famine dans le Sud : Une situation exacerbée par le riz stocké :
La situation atteint des proportions dramatiques dans le Sud de Madagascar, où la population souffre d’une famine extrême. Plutôt que d’instaurer des projets de résilience pour garantir une sécurité alimentaire durable, le régime en place opte pour la distribution de riz cantonnais cuisiné à partir du riz stocké asiatique. Cette pratique crée une dépendance dangereuse, transformant la population du Sud en esclaves modernes alimentaires, contraints de se nourrir quotidiennement de cette source nutritionnelle dégradée.
La dépendance généralisée au riz stock tampon importé, qui atteint près de 750 000 tonnes par an, menace la santé et la sécurité alimentaire des Malgaches. Il est impératif que le gouvernement réévalue ses politiques alimentaires et s’engage dans des initiatives visant à renforcer la production locale et à garantir des réserves alimentaires de qualité. La santé de la nation est en jeu, et il est temps de mettre fin à cette forme d’esclavage moderne imposée par la dépendance au riz stocké.
