L’année dernière, Môssieur le Président Andry Rajoelina avait suscité l’enthousiasme en promettant l’introduction de lions, de girafes, d’hippopotames et de zèbres à Madagascar, dans l’espoir de stimuler l’industrie touristique du pays. Une idée inspirés du célèbre dessin animé Madagascar.
Cependant, un an plus tard, la question qui se pose est évidente : où sont les lions et les girafes?
Madagascar, réputée pour sa biodiversité unique, abrite plus de 85% de faune et de flore endémiques. Un trésor naturel qui, s’il est bien géré, pourrait propulser le pays au sommet du tourisme mondial sans avoir besoin d’importer des animaux exotiques.
Certains critiques estiment que le président Rajoelina ne parvient même pas à gérer efficacement les espèces déjà présentes à Madagascar. La préservation des animaux endémiques, la lutte contre le braconnage et la protection des écosystèmes fragiles sont des défis urgents auxquels le gouvernement doit faire face.
Le potentiel touristique de Madagascar est immense, mais il nécessite une approche holistique. La gestion de l’insécurité, la préservation de l’environnement, l’amélioration des infrastructures de transport sont autant d’éléments d’un système complexe qui, s’ils sont bien gérés, pourraient créer un élan touristique durable.
Dans un pays où les richesses naturelles sont abondantes, certains se demandent pourquoi le président Rajoelina cherche à introduire des animaux étrangers plutôt que de valoriser les trésors locaux. Le défi de la préservation de l’environnement et de la biodiversité semble être relégué au second plan, au profit d’une initiative qui suscite des interrogations quant à sa faisabilité et à sa pertinence.
Les défenseurs de l’environnement et les experts du tourisme exhortent le gouvernement malgache à reconsidérer ses priorités. Plutôt que de chercher à importer des lions et des girafes, ils recommandent de concentrer les efforts sur la préservation des espèces endémiques et la création d’infrastructures adaptées pour accueillir les voyageurs du monde entier.
Le président Rajoelina est confronté à une question essentielle : où sont les lions et les girafes promises? Ont-il suivit le chemin des bus modernes, de l’industrie Gasy car, de la RN13, du Flyover ou encore de l’Autoroute ?
