Dans une récente publication sur Facebook, la Ministre de l’Éducation Nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala, a lancé un appel au secours dénonçant le manque criant de 2 millions de tables-bancs dans les écoles publiques. Bien que le problème soit indéniable, l’ironie de cette situation réside dans les dépenses extravagantes du gouvernement actuel, dirigé par les TGV
Le téléphérique inutile, un projet coûtant la somme astronomique de 150 millions d’euros, a suscité des critiques acerbes. De même, des édifices tels que l’EPP (École Primaire Publique) ou le CEG (Collège d’Enseignement Général) Manarapenitra, vides de mobilier scolaire et d’enseignants, ont été construits pour plusieurs milliards d’ariary. Les salles non utilisées, désignées comme « maisons de la culture » par la ministre Laatiana, est un autre exemple flagrant de dépenses non justifiées.
Parmi les projets critiqués figurent également des initiatives telles que l’industrie Gasycar et l’Usine à Ethanol, des investissements coûteux qui n’ont aucune suite concrète. Pour chaque apparition publique, le président ANdry Rajoelina dépenserait jusqu’à 1 milliard d’ariary en artistes, décoration, DJ, animations et autres festivités.
Les révélations ne s’arrêtent pas là. Selon nos sources, les décorations de Noël des bureaux du ministère de l’Éducation nationale ont coûté la somme exorbitante de 100 millions d’ariary.
Face à ces dépenses somptuaires, la Ministre de l’Éducation Nationale ose demander un soutien urgent pour résoudre le problème crucial des tables-bancs dans les écoles. Cette demande soulève des questions sur les priorités du gouvernement et met en lumière les conséquences des dépenses inutiles. La signification Tanora Gasy Vendrana donné par la population au parti politique de Rajoelina prend tous son sens.
Il est devenu récurrent que des voix s’élèvent pour attirer l’attention sur les priorités de l’État et dénoncer les dépenses gouvernementales jugées superflues. À présent, les conséquences de ces choix budgétaires discutables sont ressenties de manière tangible, rendant futile l’appel au secours sur les réseaux sociaux et mettant en évidence le contraste entre les besoins essentiels de la population et les dépenses gouvernementales extravagantes.