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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Nouvelles diverses toujours peu rassurantes sur le plan politique et social…

La gazette de la grande île
21/04/20247 minute read

Les nouvelles qui nous parviennent sont toujours peu rassurantes. Quand en aurons-nous de bonnes venant du pouvoir (exécutif, législatif et judiciaire ) ?

1) Efforts gouvernementaux insuffisants pour atteindre les Objectifs de Développement Durable ou ODD

Nous apprécions le dessin humoristique de Pov paru hier:

Oui, Mme la Représentante Résidente du PNUD Natcha RIJN a déclaré lors d’un atelier de lancement d’une initiative dénommée « VITRANA » que Madagascar n’est pas sur la bonne voie pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. ICI

« Les Objectifs de développement durable (ODD), également nommés Objectifs mondiaux, ont été adoptés par les Nations Unies en 2015. Ils sont un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici à 2030.

Les 17 ODD sont intégrés – reconnaissant que les interventions dans un domaine affecteront les résultats dans d’autres et que le développement doit équilibrer les aspects sociaux, économiques et environnementaux.

Les pays se sont engagés à accélérer les progrès pour ceux qui sont le plus en retard. Les ODD sont conçus pour mettre fin à la pauvreté, à la faim, au sida et à la discrimination à l’égard des femmes et des filles.

La créativité, le savoir-faire, la technologie et les ressources financières de toute la société seront nécessaires pour atteindre les Objectifs dans tous les contextes . (…)  »
Merci de lire la suite.

C’est la population qui subit de plein fouet bien sûr les impacts de cette insuffisance gouvernementale, nous n’avons pas besoin de dessin pour cela. ICI

Madagascar peine à atteindre les Objectifs de Développement Durable
ICI
Atteinte des ODD : Madagascar n’est pas un bon élève, insinue le PNUD

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2) Élections législatives: composition des candidatures logique avec la barrière financière instaurée par le pouvoir exécutif

Parmi les conditions fixées par l’Exécutif pour les élections législatives , il y a eu la caution de 20 millions d’Ariary, soit l’équivalent de 4000 Euros environ.
C’est un montant exorbitant surtout pour un pays pauvre , propre à freiner les candidatures des citoyens bien intentionnés et celles de l’opposition , n’est-ce pas ? Je connais un jeune citoyen motivé mûr qui a souhaité candidater dans le 3è arrondissement de la capitale, mais il n’a pu réunir cette somme et a dû reculer .
N’est-ce pas ce que ce pouvoir a visé : pouvoir éliminer ceux qui ne sont pas avec eux et positionner ses candidats dans les 120 districts ? Honte à ce pouvoir !
Nous allons donc revivre une législature béni-oui-oui avec les conséquences négatives que le pays va subir,
sur le plan politique et social, lutte contre la corruption inclus. Tristissime.

Assemblée nationale : Majorité inatteignable pour l’opposition     

Assemblée nationale : Majorité inatteignable pour l’opposition

« Faire des prochaines législatives le second tour de la dernière élection présidentielle ». Tel est l’objectif principal des deux plateformes de l’opposition, le regroupement Firaisankina et le Kolekitifa an’ny Malagasy, aux élections législatives qui se tiendront le 29 mai. Au vu de la liste définitive des candidats, publiée par la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI, ce mardi, l’opposition est absente dans la quasi moitié des 120 districts existant sur l’ensemble du territoire de Madagascar. Si le Firaisankina n’a pu aligner que 68 candidats et le Kolekitifa an’ny Malagasy seulement 16 candidats, la plateforme pour la majorité présidentielle, l’IRMAR, est présente dans les 120 districts afin de briguer le plus de sièges possible sur les 163 à pourvoir. Compte tenu de ces chiffres, « avoir la majorité parlementaire » risque d’être inatteignable pour l’opposition

Julien R.
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3) Commentaire des arrêts ayant conduit à la déchéance du sénateur et de la députée
ICI

Tribune libre du 15 Avril 2024
La Haute Cour Constitutionnelle : Dérives procédurales et partialité dans l’interprétation, des dysfonctionnements menaçant l’Etat de droit ? Un commentaire de l’arrêt n°05-HCC/AR du 28 mars 2024
lundi 15 avril

L’arrêt de la Haute Cour Constitutionnelle du 28 mars 2024 prononçant la déchéance du mandat de député de la présidente en exercice de l’Assemblée nationale, pour non-respect de la ligne politique de son groupe parlementaire, soulève des questions fondamentales sur la nature du mandat législatif et les motivations de la juridiction. Ce commentaire analyse les failles procédurales et les biais d’interprétation qui affaiblissent tant l’arrêt que la crédibilité de la Haute Cour Constitutionnelle, mettant en péril l’État de droit. Merci de lire la suite de cet article technique.
4) Mise en garde de la HCC contre toute critique
Ci-dessous des propos contrevenant à la liberté d’expression et à baillonner les citoyens qui ont leur opinion .
Objectif : pour le pouvoir, faire peur de nouveau et faire ce qu’il veut ….

Propos tenus par le président de la Haute Cour Constitutionnelle le 18 avril 2024, diffusés au Journal télévisé de 20 heures de RealNews du 19 avril 2024 en malagasy (ICI )

Traduction libre [24:30] « L’article 226 du code pénal énonce clairement que quiconque fait un « commentaire »(NDLR, en français dans les propos), ou dénigre une décision de justice, quelle qu’elle soit, qu’elle émane de la Haute Cour Constitutionnelle, ou de toute juridiction, où quelle se trouve, quelle que soit les conditions pour le faire, par Facebook, à la télévision ou à la radio, s’expose à des sanctions pénales. Toute personne qui fait un « commentaire » dont les propos conduisent à la détestation et au dénigrement d’une décision de justice , est punie par le tribunal pénal, encourant des peines d’amende et d’emprisonnement. Je ne fais que rappeler la loi, et non pas proférer des menaces. ! »

[ 25 :28] [ 25 :28] Par ailleurs, je tiens à vous prévenir que l’article 208 de la Loi organique relative au régime général des élections et des référendums prévoit que tout candidat qui discrédite une décision de la Haute Cour Constitutionnelle ou de la CENI, ou qui fait tout pour saper la confiance du public dans une telle décision peut être disqualifié. Bien que certains puissent trouver mes avertissements déplaisants, je les donne dans l’intérêt de tous et pour éviter des sanctions. »

[24:30] « Ny ataoko hoe andininy faha-226 ao amin’ny fehezan-dalàna famaizana, code pénal, milaza mazava tsara izany andian-dalàna, article, izany fa tsy azo atao fa mahavoasazy ny manao « commentaire » izany na manaratsy ny didim-pitsarana, n’inoninona ny didim-pitsarana avoaka, na ny Fitsarana Avo momba ny Lalàm-panorenana na ny fitsarana eny Anosy, n’aizanaiza, dia izay manao an’izany amin’ny alàlan’ny fomba rehetra rehetra, na amin’ny facebook, na amin’ny télé na amin’ny radio izany, ka manao « commentaire » mitarika fankahalana sy ny fanaratsiana ny didim-pitsarana dia voasazin’ny fitsarana adiheloka izany. Misy lamandy ary misy an-tranomaizina. Tsy hanao an’izao ianareo hoe fampitahorana indray izany, fa ny lalàna Tompoko no teneniko e !»

[ 25 :28] [ 25 :28]Ao amin’ny andininy faha-208 ao amin’ny lalàna mikasika ny ataontsika hoe code électoral, amin’ny fifidianana izany an, « régime général des élections et des référendums, » dia milaza koa io andininy faha-208 io fa izay kandida manao izay fanalam-baraka, manao izay tsy hinoan’ny olona ny didim-pitsarana izay avoaky ny Fitsarana Avo momba ny Lalàm-panorenana sy ny CENI izany an, dia izay manao an’izany dia azo atao ny mangala an-daharana azy, ka dia mampitandrina aho izany. Izay manko no tsy tian’ny olona fa hoe mampitandrina, fa fitiavana ny olona tsy ho voasazy no itenenako an’izany. »[26 :20] (…)

Notons que le Président de la HCC n’a jamais répondu aux critiques sur la composition de la HCC qui fait douter amplement de son impartialité.

Bon courage à nous autres qui ne pouvons accepter la dictature et toute tentative de mettre en péril l’Etat de droit …La lutte continue !

Faraniaina Ramarosaona
Membre de la société civile

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