Préparons notre jeunesse pour une industrie innovante de ce 21e siècle pour notre sécurité nationale. Négocions des contrats miniers pour que les licences minières soient attribuées en échange non seulement de profits, mais également au développement des compétences et des capacités de notre jeunesse.
Une industrie de substitution “One district, one factory “ contre les importations est pertinente, mais une industrie créant plus de valeur ajoutée pour le commerce internationale à laquelle nous participons pour faire rentrer plus d’ argent pour faire marcher encore plus notre économie est aussi plus pertinente pour renforcer notre sécurité nationale.
Dans ce monde interconnecté économiquement et commercialement, Madagascar doit faire face à trois défis fondamentaux s’il veut se développer et améliorer les bien-être des Malagasy dans cet environnement interdépendant. La gouvernance du secteur public et la lutte contre la corruption figurent certes en bonne place sur la liste des principales priorités de développement. Les autres défis sont liés à la transformation économique, notamment à la nécessité de créer des emplois productifs pour le commerce intérieur et le commerce international et décemment rémunérés pour de larges couches de la population et au développement du secteur agricole. Aussi, un système éducatif adapté est nécessaire pour soutenir ce développement et transformer l’évolution démographique en un dividende économique.
En effet, la profondeur de jeunesse et l’éducation pertinente sont des défis encore plus au premier plan au vu de l’explosion de la jeunesse qui s’abat actuellement sur le pays. De grandes cohortes de jeunes offrent une énorme opportunité de développement économique s’ils sont engagés dans un travail productif, mais dans le cas contraire, il s’agit d’une énorme opportunité perdue et d’une menace potentielle pour la stabilité.
Comment faire ? Utilisons notre avantage économique d’ avoir des ressources minières nécessaires pour la vie moderne de l’humanité de ce 21e siècle pour financer et donner les compétences à notre jeunesse Malagasy.
Actuellement, la technologie moderne, les économies, les moyens de subsistance et les armes dépendent de minéraux essentiels tels que le nickel, le magnésium, le cobalt, le lithium ou même le graphite. L’endroit où les pays s’approvisionnent en minerais fait une différence pour la sécurité nationale et stratégique.
Étant donné que Madagascar abrite des minéraux critiques connus dans le monde ; Il est au premier plan des discussions dans les chancelleries étrangères. La visite de courtoisie fréquente à chaque début de mandat des ambassadeurs des pays présents dans l’ exploitation de nos ressources minières en témoigne. Mais actuellement, le pays ne bénéficie pas de sa juste part des bénéfices du boom des minéraux critiques et du buzz généré par l’évolution des technologies modernes. Pour que cela se produise, on aura besoin de davantage d’investissements dans les capacités à raffiner ou à ajouter de la valeur à nos minéraux ; de tels investissements pourraient alimenter une impulsion tant attendue en matière de développement.
Madagascar abrite de nombreuses réserves minérales, critiques citées ci-dessus, mais elle n’abrite pas d’industries qui ajoutent de la valeur aux minéraux, comme leur transformation et leur raffinage. Les mesures concrètes visant à atteindre l’objectif tant attendu d’amélioration des chaînes de valeur et d’investissement restent encore difficiles à atteindre à cause d’une absence d’une vision claire.
En se projetant dans le futur, la réflexion profonde sur quelles industries va dominer notre économie ou celle du monde dans 10, 20 ou 30 ans devrait être très poussée au sein de nos institutions pour avoir un programme innovant pour aider nos jeunes à acquérir de compétences adéquates à temps. Pour ce faire, on doit absolument de développer nos jeunes dans les domaines industriels identifiés en utilisant nos avantages comparatifs actuels : les ressources minières.
Ainsi, dans les négociations de contrat minier, les licences minières devraient être attribuées en échange non seulement de profits, mais aussi de connaissances et de technologies dans des domaines où le gouvernement souhaite développer des compétences et des capacités dans le pays.