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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Les Réalisations Absurdistes de Rajoelina : Un Gaspillage des Fonds Publics et une Plongée dans la Pauvreté

La gazette de la grande île
26/07/20243 minute read
Plutôt que de promouvoir un développement inclusif et durable, ses projets ont dilapidé les fonds publics et accru la dette nationale

Au cours de ses deux mandats présidentiels, Andry Rajoelina, le président de Madagascar, a mené une série de projets qui, au lieu de promouvoir le développement durable et la prospérité, se sont avérés être des échecs coûteux. Ces initiatives, bien que présentées comme des symboles de modernisation, ont surtout mis en lumière une gestion publique défaillante et une absence d’études de faisabilité adéquates. Voici un aperçu des réalisations les plus marquantes de Rajoelina :

Un Stade à 77 Millions de Dollars Non Homologué par la CAF

L’une des constructions phares de la présidence de Rajoelina est un stade flambant neuf, coûtant la modique somme de 77 millions de dollars. Cependant, cette infrastructure, censée être un joyau du sport malgache, n’a même pas reçu l’homologation de la Confédération Africaine de Football (CAF). Cette situation rend le stade inutilisable pour les compétitions internationales, transformant ainsi ce qui devait être une fierté nationale en un gouffre financier.

Des EPP et CEG Manara-penitra en Ruine

Dans le domaine de l’éducation, des milliards d’ariary ont été investis dans la construction d’Écoles Primaires Publiques (EPP) et de Collèges d’Enseignement Général (CEG) « Manara-penitra ». Malheureusement, la mauvaise qualité de ces constructions est rapidement apparue, avec des bâtiments qui tombent déjà en ruine. Ces écoles, au lieu de symboliser une amélioration de l’éducation, illustrent le manque de rigueur et de planification dans la gestion des projets publics.

Un Téléphérique à 150 Millions d’Euros Inopérant

Parmi les projets les plus ambitieux et controversés de Rajoelina figure un téléphérique, coûtant 150 millions d’euros. Ce projet visait à désengorger la circulation dans la capitale, Antananarivo. Cependant, en l’absence d’une source d’énergie fiable et d’un exploitant, le téléphérique reste aujourd’hui inopérant, devenant ainsi un autre symbole de gaspillage des ressources publiques.

Des Projets Industriels Jamais Réalisés

Deux autres projets industriels prometteurs, la production d’éthanol et la création d’une usine de véhicules, n’ont jamais vu le jour. Ces initiatives devaient diversifier l’économie malgache et créer des emplois. Cependant, faute de réalisation concrète, elles n’ont fait qu’alimenter les attentes déçues et la frustration de la population.

Un Bilan Déplorable

Le bilan des réalisations de Rajoelina est sombre. Plutôt que de promouvoir un développement inclusif et durable, ses projets ont dilapidé les fonds publics et accru la dette nationale. Les infrastructures « bling-bling », sans utilité réelle, contrastent avec les besoins urgents de la population en matière de santé, d’éducation, et de services de base. Cette gestion absurde et dispendieuse a plongé Madagascar davantage dans la pauvreté, illustrant l’inefficacité et l’inadéquation des politiques menées sous sa présidence.

Les grèevs des étudiants et des enseignants laisser  pour compte continuent.

Les mandats de Rajoelina sont une leçon sur l’importance de la planification rigoureuse et de la gestion responsable des fonds publics. Les investissements doivent être guidés par des études de faisabilité solides et des analyses coût-bénéfice, afin d’éviter de transformer des projets potentiellement bénéfiques en échecs coûteux. Il est essentiel que les futurs dirigeants tirent les leçons de ces erreurs pour éviter de condamner Madagascar à un cycle de pauvreté et de sous-développement perpétuel.

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