De prime abord, sans être expert en communication, on devinait facilement l’objectif de ce face-à-face entre deux ex-journalistes, l’aîné à la retraite à la recherche d’une seconde jeunesse et de pécule peu contraignante vis-à-vis des hommes de l’État. Le second, un poltron, une seconde main qui s’infiltre dans le monde politique des grands voyous en col blanc.
Le groupe Viva comme les éventuelles stations télévisées de Mamy Ravatomanga et d’Andry Rajoelina subodorant la sensibilité orange sont à éviter pour la circonstance et pour le contexte. ( cf : JIR : « l’entente exécrable entre Mamy R et Gasikara F »).
En effet, ce vendredi soir, Il fallait, à tout prix, s’éloigner de toute structure ou influence pouvant amener l’opinion à soupçonner l’entente circonstanciée mais flagrante entre Gasikara F et ses nouvelles accointances, telles Andry Rajoelina et Mamy Ravatomanga.
Le contexte électoral tananarivien exige la discrétion absolue de ses sponsors derrière le désormais candidat pseudo-neutre à la mairie d’Antananarivo. La prudence est impérative vue l’investissement. S’il venait que le pot aux roses se mette à découvert, tout s’écroulera comme un château de sable, vu la profonde haine et vu la contestation viscérale de la population tananarivienne à l’égard du groupe orange incarné par Mamy Ravatomanga surtout. L’électorat tananarivien, certes à la recherche d’un sauveur, ne tombera jamais sous l’escarcelle de Gasikara F sous la coupe de l’IRMAR.
Pas besoin d’être expert en communication dis-je pour lire les démarches de Gasikara F et Mamy Ravatomanga, d’autant plus on sait quel est le mode opératoire de ce dernier en matière de manipulation politique, Edgard R le ministre du Commerce démissionnaire et l’ambassadeur Camille Vital étaient ses deux victimes en 2012/2013.
Dans l’urgence, Gasikara F, suite à notre article en premier épisode, doit et devra réagir, respectant les instructions des patrons.
Vu l’impact négatif que notre billet a drainé par rapport à l’image et la notoriété de ce doucereux agneau dans la cage des loups aux dents longues, l’influence exceptionnelle que cela a porté, ceci au vu de la contribution par les promptes et spontanées réactions de l’opinion dans son ensemble somme toute négative où il a fallu que les mercenaires de Behoririka et consorts interviennent pour tenter de renverser la vapeur : que nenni.
Il faut qu’il explique au public sans froisser ses patrons qu’il n’est ni avec Andry Rajoelina, ni le poltron de Mamy Ravatomanga. Gasikara F n’a fait que bidouiller par des paraphrases « softs » pour ne jamais froisser ses partenaires, artisans de son ascension politique.
Une tentative de communication d’influence ou d’impact afin de soigner l’image, déjà écorchée et ternie, du futur candidat à la mairie de la capitale, stratégie prévisible, trop prévisible, avait été adoptée.
L’opinion s’attendait à une chose que Gasikara à éviter de faire et il ne le fera jamais, au grand jamais : décrier les pratiques commerciales et les pratiques politiques de son principal bailleur : Mamy Ravatomanga.
Gasikara F ce louveteau (au sens propre du terme) en politique, ne pourra pas froisser ses sponsors.
Il se cache et se cachera derrière son auto et pseudo-définition troisième voix (ou voie, c’est selon), tout simplement pour duper par des balivernes le peu de naïfs qui sont attirées par des mensonges et de la démagogie à deux balles.
Bref, nous savons à l’issue de cette interview que Gasikara F projette dans peu de temps de monter une station radio, d’une et de deux une station télévisée.
Nous avions dit qu’il bénéficierait d’une largesse de l’État, on se demande sans demander d’où viennent les fonds d’investissements, rien que pour l’achat des équipements et les rachats « éventuels » des stations en berne. Par le truchement de quel privilège et de quelle faveur, seul, il sera autorisé à racheter et à diffuser au détriment de la loi Lalatiana Rakotondrazafy, que personne n’ait pu violer jusque-là. Qui n’a pas tenté de racheter une station radio et télévisée, mais aucune autorisation n’a été délivrée.
Pour ce qui est de sa piètre prestation d’hier, il a fallu à son sponsor de trouver un site avec un journaliste complaisant et malléable qui avec un professionnalisme (force est de le dire) étonnant a su éviter de poser les questions qui fâchent, même pas un survol n’a été servi aux suiveurs. Aussi, si les followers y étaient venus pour entendre vainement les prémices d’une révolution en vue, détrompez-vous, Gasikara F en parfait perroquet, s’est érigé comme étant l’homme de l’alternative face aux crises politiques nées depuis le putsch de 2009, quel prétentieux.
Qu’on soit clair, l’opinion publique s’attendait et s’attendra de Gasikara F des nets éclaircissements :
– Sur l’origine de ses frais de campagnes, qu’il l’annonce aujourd’hui, pas demain. Nom et prénom. Inutile de rappeler que Gasikara F était un journaliste animateur de l’émission « Invité du jour » la semaine. Et « mpikabary », orateur professionnel le week-end.
– Sur ses relations avec Mamy Ravatomanga, précisément avec ce dernier : « qu’il proclame haut et fort qu’il ne travaille pas avec des gens tels que Mamy R et Andry R qui s’enrichissent de manière douteuse ».
Gasikara F, si tu veux incarner l’image de la majorité silencieuse, voici les vox populi :
Montre-leur que tu es l’ennemi numéro un de l’injustice, de la corruption et pointe du doigt qui en sont les responsables de ces malversations depuis quinze ans.
Montre-leur que : de toi s’arrêteront les gabegies perpétrées par les deux acolytes qui appauvrissent la nation.
Montre-nous que tu ressens la haine comme nous ; montre-nous que tu es contre les abus de statut et les abus politiques actuels, ceci par les agissements de notre chef d’État et de son bras droit Mamy Ravatomanga.
Exige la démission d’Andry Rajoelina.
Demande à l’État de convoquer pour enquête : Haingo Rakotoniary, la femme de Mamy Ravatomanga, sur le dossier CNAPS.
Dénonce tout, décris les mensonges. Engage-toii et on sera avec toi…. autrement , ferme ta grande gueule !!
Interview complaisante,
La gazette de la grande île
18/08/2024•6 minute read
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