Le mois de novembre est une période riche en célébrations et en traditions à travers le monde. La fête de la lumière (en Inde), la célébration de la vie ( jour des morts) etc. , Malgré nos différences, nous partageons tous le désir de célébrer la vie et de lui donner un sens, guidés par une moralité qui honore la dignité humaine.
La bonne moralité et l’éthique sont des valeurs essentielles pour construire une société paisible à Madagascar. Pourtant, ces valeurs sont souvent confrontées à des obstacles au sein du système judiciaire, où certains juristes ou agents de la loi issus de milieux riches et /ou influents semblent vouloir restreindre l’accès à des informations cruciales pour favoriser une moralité publique saine.
La quête de bonne moralité se heurte également à des groupes de pression aux financements opaques. Ces groupes cherchent à (1) masquer les injustices présentes dans le système, (2) minimiser l’urgence d’une gouvernance éthique, et (3) discréditer des problématiques soutenues par des faits et des données scientifiques solides.
En outre, une tendance autoritaire au sein de la classe politique entrave la liberté d’expression et l’émergence d’idées constructives. Malgré le développement des réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp, Instagram , TikTok etc. qui donnent l’impression d’un pouvoir accru pour le citoyen et le peuple de façon général , la situation est plus complexe. Ces plateformes permettent aux citoyens de communiquer librement, même au-delà de nos frontières, et de partager leurs valeurs et leurs visions. Cependant, ce que chacun y voit dépend de son profil, de sa situation sociale et de son environnement, créant des perceptions souvent divergentes d’une même réalité.
Ainsi, bien que les réseaux sociaux soient devenus une source d’information primordiale, ils renforcent parfois les préjugés existants. La question se pose alors : ces plateformes contribuent-elles réellement à une meilleure éducation, un échange d’idées constructif et une démocratie saine ? En réalité, la priorité des utilisateurs semble souvent orientée vers d’autres intérêts : divertissement, sécurité, vengeance, excitation, achats en ligne, etc. Les militants anti-gouvernementaux y voient un moyen de recruter et d’organiser leurs actions, tandis que le gouvernement les utilise pour surveiller ceux qu’il considère comme des menaces et collecter des données sur ses opposants.
En somme, les outils de communication, qu’ils soient traditionnels ou numériques, ne sont que des outils. C’est leur usage qui fait toute la différence. Un usage éthique , concourant au bien et à la justice , de ces technologies pourrait ainsi contribuer à la construction d’une société paisible à Madagascar.