Le 18 décembre 2024, quatre femmes ont été kidnappées à Ambohibary Vohilena, district d’Anjozorobe. Malgré les demandes de huit millions d’ariary, les familles n’ont pas pu payer. Les victimes ont été exécutées le 21 janvier 2025, et leurs corps ont été abandonnés dans la rue. Cet acte tragique met en évidence l’impuissance totale des autorités face à la montée des violences.
Ravalomanana Richard : des paroles, mais aucune action
Ravalomanana Richard, général à la retraite et président du Sénat, symbolise cet échec. Plutôt que de répondre à la crise d’insécurité qui ravage le pays, il préfère menacer ceux qui critiquent le régime en place. Lors d’une intervention sur une chaîne russe, il a nié l’existence même de l’insécurité, tout en proférant des avertissements contre les opposants.
Cependant, la réalité sur le terrain est accablante. Les « dahalo » opèrent librement, exposant la défaillance totale des forces de l’ordre et l’absence de stratégie pour protéger les citoyens.
L’état en faillite
L’exécution de ces otages montre à quel point le général est incapable d’agir. Au lieu de garantir la sécurité, il se concentre sur la répression des libertés et la protection d’un régime défaillant. Ses discours ne font que masquer l’échec à contenir la terreur des « dahalo ».
Ravalomanana Richard incarne l’impuissance du pouvoir face à une insécurité croissante. Les Malgaches, pris au piège entre violence et inaction, méritent des dirigeants qui placent leur sécurité au-dessus des intérêts politiques. Madagascar a besoin d’un leadership fort, et non d’un général qui se limite à des paroles creuses.