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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Hanjarisoa Rakotondrabe Ranaivoson : Une exploiteuse, esclavagiste qui piétine les droits des jeunes travailleurs

La gazette de la grande île
30/01/20252 minute read
se couple se croit intouchable et piétine le droit des jeunes travailleurs

Dans l’ombre des salons de coiffure de Tananarive, une histoire d’exploitation éhontée se répète depuis trop longtemps. Hanjarisoa Rakotondrabe Ranaivoson, ancienne propriétaire du salon « Twins Beauty », est accusée d’avoir réduit en esclavage de jeunes travailleurs vulnérables, issus de familles modestes, sans jamais les payer.
Un système d’exploitation sans scrupule

se couple se croit intouchable et piétine le droit des jeunes travailleurs
se couple se croit intouchable et piétine le droit des jeunes travailleurs

Sans contrat, sans protection, ces jeunes employés ont travaillé d’arrache-pied, pensant qu’ils allaient enfin saisir une opportunité pour améliorer leur condition de vie. Mais au lieu d’un salaire, ils n’ont récolté que des promesses vides et des menaces. Hanjarisoa Rakotondrabe Ranaivoson leur doit aujourd’hui des dizaines de millions d’ariary.
Face aux réclamations légitimes de ces employés abusés, elle ne trouve rien de mieux que d’utiliser son influence pour les intimider. Se vantant d’être proche du président Andry Rajoelina, elle menace quiconque ose réclamer justice. Cette impunité, scandaleuse et inacceptable, lui a permis d’exploiter des dizaines de jeunes sans jamais être inquiétée par la justice.
Un réseau d’influence pour couvrir des actes illégaux
Son mari, Harisolofo Rakotondrabe, lui aussi proche du pouvoir, traîne également derrière lui des dossiers louches. Ce couple symbolise une élite corrompue qui écrase les plus faibles et profite de son réseau politique pour se protéger des conséquences de ses actes.
Un appel à l’action : que fait l’Inspection du travail ?
Face à ces abus répétés, les victimes ont fini par se tourner vers une association d’aide pour dénoncer cette injustice. Mais où sont les autorités censées protéger les travailleurs malgaches ? Pourquoi l’Inspection du travail n’a-t-elle pas encore ouvert d’enquête sur cette affaire ?
Nous appelons les organisations comme l’Association Fitia, ainsi que tous les défenseurs des droits des travailleurs, à se pencher sur ce cas. Il est temps que ces hors-la-loi qui se cachent derrière leurs relations politiques répondent de leurs actes.
La justice malgache va-t-elle enfin agir ou laisser encore une fois ces jeunes travailleurs pleurer en silence ?

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