Depuis 2023, Lola Rasoamaharo purge une peine injuste à la prison d’Antanimora, dans des conditions de détention particulièrement strictes. Incarcéré dans des circonstances abusives, il se retrouve aujourd’hui non seulement privé de liberté, mais également victime d’une vaste spoliation orchestrée par des figures proches du pouvoir.
Une Incarcération Suspecte
Selon des sources proches du dossier, Lola Rasoamaharo a été arrêté dans des conditions troubles et condamné sur la base d’un dossier monté de toutes pièces. En 2024, sa sortie médicale tout à fait légale a même été interprétée comme une tentative d’évasion, entraînant de nouvelles poursuites à son encontre. Toute tentative de soulagement ou de réclamation se retournée contre lui.
L’Ombre de Brigitte Razaka
Derrière cette descente aux enfers se profile le nom de Brigitte Razaka, ancienne amie proche de Lola et aujourd’hui cheville ouvrière de sa chute. Selon plusieurs témoignages concordants, Brigitte Razaka a profité de la vulnérabilité de Lola pour s’emparer illégalement de ses biens.
Spoliation Organisée
Dès l’arrestation de Lola, Brigitte Razaka a entrepris de falsifier des documents officiels afin de transférer à son nom l’ensemble du patrimoine de son ancien ami: terrains, immeubles, véhicules… tout y passe. Son accès privilégié aux documents fonciers de Lola, acquis durant leur amitié, lui a permis d’orchestrer cette prise de possession illégale.
Brigitte bénéficie par ailleurs du soutien actif de Naivo Raholdina, un acteur influent au sein du Bureau des Domaines. Grâce à cette connexion, les procédures de transfert sont accélérées et dissimulées, sans alerter les autorités compétentes.
Une Voix Réduite au Silence
Depuis sa cellule à Antanimora, Lola Rasoamaharo n’a ni les moyens ni la liberté de se défendre. Ses tentatives pour alerter les institutions ou obtenir justice restent ignorées, tandis que ses biens sont méthodiquement liquidés ou récupérés.
Une Illustration des Dysfonctionnements Institutionnels
Ce cas alarmant révèle une nouvelle fois les failles profondes du système judiciaire et administratif malgache. Lorsqu’un citoyen peut être réduit au silence, dépossédé de tout ce qu’il possède, et que les responsables agissent en toute impunité avec l’appui de figures politiques, la question de l’État de droit se pose avec urgence.
L’affaire Lola Rasoamaharo n’est pas un simple contentieux privé. Elle est le reflet glaçant d’un système où l’impunité prime, où les connexions personnelles peuvent dévaster une vie entière. Il est temps que la société civile, les médias et les instances judiciaires se saisissent de ce dossier pour qu’enfin, justice soit rendue à Lola.