Ils croyaient avoir éteint la voix du Sahel, ils l’ont propagée jusqu’aux rizières.
Après avoir volé, démantelé et fait disparaître notre première page Tchad Indépendant — qui comptait 42 000 résistants — les sbires numériques du régime malgache récidivent, avec la même lâcheté algorithmique : pirater, signaler, usurper, diffamer.
Le 28 mai 2025, c’est Afrique Indépendante qui fut suspendue par Facebook, accusée d’usurper son propre nom, tandis que les hackers sous-traités par le colon français Rajoelina ouvraient une contrefaçon grotesque, hébergée au Bangladesh et maquillée en organe panafricain par des escrocs en flip-flops numériques.
La stratégie ? Toujours la même : étouffer la voix libre. Détourner l’attention. Semer la confusion.
Le plus tragique dans cette pantomime cybercoloniale, c’est que l’argent du peuple affamé sert à payer des faussaires bengalis pour effacer les vérités malgaches.
Et pendant que les villas présidentielles sont surveillées par satellites, les quartiers populaires flambent sans extincteurs, et les gamins grattent la terre à la recherche de tubercules.
Un régime qui tue ses pompiers, mais recrute des hackers : voilà l’État-Malgache, version Ravatomafia.
Rajoelina, ce président de la sous-traitance, naturalisé français et mentalement déraciné, croit encore que Facebook est une frontière et que le mensonge a plus de souffle que la révolte. Il ignore que chaque page volée enfante cent voix. Chaque suppression nous rend proliférants.
Tchad Indépendant fut notre étincelle.
Afrique Indépendante, notre brasier.
Et demain ? Le feu total.
Car une insurrection ne se déconnecte pas.
Nous avons les mots. Ils n’ont que les filtres. Nous avons la foule. Ils n’ont que leurs algorithmes.
À vous, peuples lucides et têtes dures, patriotes d’Afrique et scribes insoumis :
La guerre numérique est lancée. La riposte sera foudroyante.
Pas de répit pour les colons modernes. Pas de trêve pour les marionnettes.
Afrique Indépendante – Média suspendu, mais peuple debout, plume en main, cœur ardent.
Ils peuvent acheter des pages, voler des logos, publier depuis le Bengladesh s’ils le veulent… mais ils n’achèteront jamais nos convictions.
Nous ne sommes pas un visuel : nous sommes une lame. Une conscience. Une colère lucide.
Qu’ils sachent que la guerre est totale, et nous ne reculerons pas d’un pas.
Je suis allé voir ceux qu’il faut pour reprendre ce qui nous appartient.
Ils ont hacker nos pages, nous allons hacker leur impunité.
La lutte continue. Et cette fois, c’est nous qui allons riposter.
Afrique Indépendante
Le vent se lève.
