Après plusieurs mois à grogner face au piteux état des routes de la capitale, les Tananariviens ont eu droit à un semblant d’action du ministère des Travaux publics et de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). Cette dernière se contente de boucher un ou deux trous. Le ministère quant à lui devrait se charger, et cela d’urgence d’après son programme, des plus ou moins grands chantiers.
A Antananarivo, il va sans dire que toutes les routes sans exception connaissent une dégradation. Ce qui les différencie, c’est le niveau de dégradation. Mais les faits portent à croire que les travaux engagés depuis peu ne se poursuivront pas. En effet, seulement deux tronçons ont été réhabilités depuis l’annonce de la tenue des travaux d’urgence. Il s’agit de celui reliant Ankadimbahoaka à By-pass et le tronçon reliant Ambodin’Isotry à Aigle Noir. Jusqu’ici aucun autre travail de réfection n’a été engagé, alors que l’état de dégradation des routes est généralisé.
Outre la réaction à la traîne du ministère des Travaux publics, la durabilité des travaux déjà entamés est à remettre en question (http://www.lagazette-dgi.com/?p=94357). En effet, l’inertie de ce premier a fait en sorte que les travaux ne sont entamés qu’en période des pluies. Le ministère voudrait juste donner l’impression de travailler, mais sa façon de faire n’est pas irréprochable. Pire, d’ici quelques mois, voire des semaines, l’on craint une dégradation de ces travaux et donc encore plus d’argent à décaisser.s