Cela fait maintenant plus de trois semaines que Lola Rasoamaharo, le PDG de La Gazette de la Grande Ile, est détenu à la prison d’Antanimora suite à la plainte de Brigitte Razaka pour tentative d’extorsion de fonds, menaces, diffamations, injures et complicité. Toute une panoplie d’accusations sans preuve les unes comme les autres.
Inutile de rappeler que cette affaire cache un dessous politique plus qu’évident. Même lors de la conférence de presse du dimanche 26 mars, Brigitte Razaka a lu un papier écrit au préalable par ses commanditaires pour dire ce qu’il lui fallait dire. Elle a servi de marionnette à des gens hauts placés voulant à tout prix fermer la Gazette de la Grande Ile. Mission réussie, car après ces accusations de Brigitte Razaka, les rafales d’accusations contre Lola Rasoamaharo ont émané de toutes parts.
Tout a été calculé pour que ce dernier ne puisse pas avoir la moindre chance de sortir d’Antanimora. Ils ont saisi et scellé tout le matériel du journal pour que nous ne puissions pas donner notre version des faits. Pourtant, aucun des accusateurs n’a apporté des preuves de leurs dires.
Où sont les preuves de cette tentative d’extorsion de fonds, de ces menaces et de ces diffamations ? Même étant propriétaire d’un journal libre, Lola Rasoamaharo n’a jamais parlé de Brigitte Razaka dans ses lignes avant que ces accusations ne tombent brusquement. Alors de quelles diffamations parle-t-on ?
Jusque-là, les circonstances n’ont pas donné à Lola Rasoamaharo, la moindre chance de s’exprimer et de donner sa version des faits. On l’a accusé tout en fermant La Gazette de la Grande Ile et les autres chaînes de média ont juste rapporté les dires de Brigitte Razaka sans aucune preuve, sans aucun recoupement, aucune investigation sur ce qui s’est réellement passé. Les autres chaînes de média se sont juste contentées de la version de Brigitte Razaka, craignant de subir le même sort que la Gazette de la Grande île si elles tentaient de rétablir la vérité.
Nous exigeons des accusateurs de Lola Rasoamaharo qu’ils avancent les preuves de ce qu’ils disent. Mettre un homme en prison sans apporter la moindre preuve contre les accusations dont il fait l’objet, est la démonstration flagrante du dessous politique de cette affaire. Comme des lâches, les commanditaires se cachent derrière Brigitte Razaka et l’utilisent pour fermer la Gazette de la Grande Ile.