À Madagascar, en matière de lutte contre le Paludisme et toutes les autres maladies contagieuses et dangereuses d’ailleurs, les étrangers, notamment les Américains, se sentent plus concerné que les propres dirigeants du pays.
Pour la lutte contre le Paludisme, le projet Vectorlink a permis de protéger 1.4 millions de foyers malgaches à travers le traitement et l’aspersion intra-domiciliaire, ainsi que 8.000 hectares de rizières avec un insecticide anti-larvaire. Cette campagne a permis la protection de 6 millions de personnes.
Le projet valant 12 millions de dollars est financé par l’initiative présidentielle américaine contre le Paludisme (PM) et gérer par l’USAID. Cette campagne a en même temps permis de fournir de l’emploi à 15.000 personnes.
En-dehors de ce projet, plus d’une centaine de bénévoles Américains parcourent l’île chaque année pour apporter leur soutien et aider la population locale à adopter les gestes nécessaires à se protéger contre diverses maladies contagieuses.
De son côté, le gouvernement malgache ne fait rien. Il n’y a aucun budget inscrit spécialement pour la lutte contre le Paludisme et les autres maladies. Notons cependant que le Paludisme reste parmi les maladies les plus meurtrières à Madagascar et en Afrique. Cette maladie fait plus d’une centaine de victimes chaque année à Madagascar. C’est largement plus que la Covid-19.
La lutte contre le Paludisme est un combat acharné de longue haleine. Force est de constater que les étrangers sont plus préoccupés du cas des Malgaches que nos propres dirigeants qui s’entêtent à dépenser l’argent public dans des projets inutiles.
Lutte contre le Paludisme à Madagascar : Un combat acharné mené par les Etats-Unis
La gazette de la grande île
03/06/2023•2 minute read
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