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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Loi malgache: Piétinée par des dirigeants sans scrupule

La gazette de la grande île
17/06/20233 minute read

À Madagascar, ce sont les dirigeants qui donnent le mauvais exemple en piétinant la loi. Le plus flagrant et qui fait le buzz ces derniers jours, c’est la naturalisation française de Pinocchio en 2014, lui enlevant automatiquement sa nationalité malagasy selon l’article 42 du code de la nationalité malgache. De ce fait, il ne dispose pas du statut pour être président de la République de Madagascar. Depuis 2019, ce pays est dirigé par un Président illégitime.

Cette transgression de la loi n’est pas un cas isolé. Toute l’équipe de Pinocchio traîne derrière elle des casseroles les impliquant dans des affaires douteuses. Rappelons Lanto Rakotomanga, la députée du deuxième arrondissement d’Antananarivo qui a été récemment impliquée dans une affaire de trafic de bois précieux. Elle a osé utiliser son titre de Député et le cachet officiel de l’Assemblée nationale pour faire passer un transport de convoi de palissandre depuis l’Alaotra vers Antananarivo. Depuis, l’affaire est étouffée. La nouvelle juge et doyenne des juges d’instruction à la juridiction de première instance du Pôle anti-Corruption, Rojosoa Rakotonanahary, a été nommée personnellement par Mamy Ravatomanga pour couvrir ces hors-la-loi au sein du régime.

Raholdina, le clown du régime, se sert de ses relations et de son titre au sein de l’Assemblée nationale pour spolier des terrains. Son nom figure parmi les voleurs du terrain de l’association Pachamama à Soavimasoandro. Plus d’une fois, il a fait l’objet de plaintes pour avoir sorti et pointé son arme à feu sur des gens en pleine rue. Un complexe du petit homme qu’il essaye de compenser en trimbalant une arme à feu partout.

Pour les dirigeants malgaches, la loi n’existe pas. La justice leur sert d’arme pour attaquer ceux qui osent parler. Personne n’ose lever la voix, ni la population, ni même la communauté internationale. Les quelques braves qui ont osé dire la vérité se sont tous retrouvés en prison, à l’instar du PDG de la Gazette de la Grande île. La répression est trop forte à Madagascar.

Étant dirigé par un putschiste, spécialisé dans l’art de mener la foule dans la rue, Madagascar sombre dans le bordel. Le Président illégitime qui dirige le pays a déjà anticipé toute forme de soulèvement populaire, vu qu’il en est un leader. Maintenant, il vole le pays ouvertement sans que personne n’ose lui tenir tête.

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