Depuis l’accession au pouvoir d’Andry Rajoelina en 2019, son régime a enchaîné les échecs. Les décisions prises visent à placer ses proches à des postes clés, même si ces derniers ne possèdent pas les compétences nécessaires pour gouverner. En conséquence, ceux qui se retrouvent à la tête d’une société d’État ou d’un ministère accumulent les échecs tout en s’excusant, mais ils s’accrochent à leur poste sans réellement le maîtriser.
En 4 ans de pouvoir du TGV, les responsables de la Jirama et du ministère de l’Énergie n’ont pas réussi à résoudre le problème du délestage, pourtant utilisé comme argument de campagne par Andry Rajoelina. Les dirigeants de la Jirama se sont excusés à six reprises, promettant à chaque fois de trouver rapidement une solution. Ils n’ont cependant jamais admis leur incompétence et ont systématiquement rejeté la faute sur leurs prédécesseurs. Ces excuses continuelles leur permettent de se maintenir en place, mais les problèmes ne sont jamais résolus.
Rinah Rakotomanga, PCA de Madagascar Airlines, la compagnie nationale d’aviation, s’est excusée de son incapacité avant-hier. Elle a avancé de nombreuses excuses pour justifier ses échecs, mais n’a jamais reconnu ses erreurs.
S’excuser est une chose, mais admettre son incompétence et démissionner d’un poste que l’on ne maîtrise pas en est une autre. C’est ce que l’on appelle partir avec dignité. La situation socio-économique actuelle de Madagascar indique clairement que nos dirigeants sont tous incompétents. Au lieu de partir dignement, ils continuent de s’excuser sans reconnaître leur incapacité et laissent le pays aux mains de ceux qui sont compétents.