Ce régime est vraiment incorrigible !
Mme Gisèle Ranampy était ministre de la fonction publique, et Andrianarisedo Retaf Arsène Dama est l’actuel président de la CENI. Même s’ils semblaient ne pas porter le même nom de famille, la mission de suivi électoral de l’Union Européenne a débusqué que ces deux personnalités sont mari et femme. Certes ces nominations respectent formellement les dispositions légales et constitutionnelles, mais elles risquaient de porter la suspicion sur la neutralité de la CENI.
Vozongo Menasofina a fini par nommer en février 2023 un nouveau ministre de la fonction publique.
En novembre 2022, M. Rakotomandimby Benjamin Alexis a été nommé Procureur Général près la Cour Suprême. On sait moins que son épouse Mme Rakotobe Andriamarojaona Vololoniriana Christiane siège à la HCC.
Seulement, Mamasosy la porte-parole du gouvernement a voulu montrer que Philippe Tabuteau ne serait pas un des conseillers spéciaux de Vozongo Menasofina. Elle a donc sorti lundi 15 août dernier (par mégarde ou par incompétence en ne mesurant pas la portée de sa publication) sur sa page facebook la liste exhaustive des conseillers spéciaux de Vozongo Menasofina, dont justement Rakotomandimby Benjamin Alexis. Ce qui devait probablement rester secret puisque la rubrique organigramme a disparu du site officiel de la présidence.
Deux fonctions exercées par Rakotomandimby Benjamin Alexis, l’une au sein du pouvoir exécutif et l’autre au sein du pouvoir judiciaire, seraient incompatibles dans un vrai Etat de droit. De surcroît, Mme est à la HCC pendant que Monsieur est conseiller spécial de Vozongo Menasofina !
Lequel va-t-il être encore être obligé d’exfiltrer dans ce couple ? Sans oublier les liens de parenté proches unissant Florent Rakotoarisoa président de la HCC et le conseiller spécial Kaleta.
La Gazette se demandait si Vozongo Menasofina finira par avoir une once de sagesse, ou du moins de lucidité, et renoncer à une nouvelle candidature.
A voir cependant sa précipitation à rentrer à Madagascar pour la série d’inaugurations ci-dessus dans le sud-ouest de Madagascar, tout le monde est persuadé qu’il va malheureusement se représenter. Et ce, malgré la dernière « affaire » Romy Voos, qui a été reprise par les médias du monde entier. Par exemple, nous publions ci-dessous un extrait de l’article de notre confrère Jeune Afrique.
Tout le weekend dernier, tous les yeux du monde entier étaient braqués sur notre pays, hélas comme lors de la présentation du CVO pendant la Covid 19.
Pour preuve supplémentaire de sa volonté de se représenter, ce jet CRJ 200 l’a précédé à Tuléar. Cet avion fera probablement partie de la flotte qu’utilisera Vozongo Menasofina pour sa campagne électorale.
Pourquoi autant d’assurance ? Bien que Vozongo Menasofina ait déjà perdu sa nationalité malagasy. Sans doute a-t-il déjà trouvé son « Rasanjy », le magistrat qui lui délivrera son certificat de nationalité malagasy ?
Ci-dessus un bref résumé de ce que fut Rasanjy, tel qu’on le trouve dans le livre de Jean Carol « Chez les Hovas, au pays rouge ». Un soldat français avait écrit le livre intitulé « Le chemin vers la perte« , mais ce livre avait été censuré et caché par le gouvernement français. Cependant, il a été retrouvé en Suisse et vous pouvez en lire un extrait sur le site https://www.koolsaina.com/voici-le-visage-de-rasanjy-celui-qui-a-trahi-madagascar/ .
En 2013, Jeannot Ramambazafy, journaliste très proche de Vozongo Menasofina, a écrit un blog au sujet de Rasanjy « Madagascar : tant qu’il y aura des Rasanjy… » http://jeannotramambazafy.overblog.com/madagascar-tant-qu-il-y-aura-des-rasanjy%E2%80%A6
Peut-être arrivera-t-il à persuader son ami de renoncer à essayer de trouver un nouveau Rasanjy, un magistrat prêt à lui délivrer un certificat de nationalité malagasy, malgré les dispositions contraires du code de nationalité.
L’article 89 du code de nationalité code prévoit le ministre de la Justice comme dernier recours.
Mme la Ministre osera-t-elle prendre cette responsabilité devant l’Histoire qui la retiendra , comme la nouvelle Rasanjy, l’agent du Français Vozongo Menasofina ?
Elle sera alors responsable d’une crise pré-électorale certaine, et doit garder en tête qu’elle risque de subir une vindicte populaire éventuelle.
Doit-on prévenir tous les magistrats et leur dire « A bon entendeur, salut«