Le 4 octobre dernier, le conseil des ministres a suscité de nombreuses discussions, principalement en raison des abrogations et nominations qui en ont découlé. Cependant, la situation est préoccupante, car elle soulève des questions sur la compréhension des principes juridiques de base.
Suite à la démission du président de la République, Andry Rajoelina, ce dernier a officiellement quitté ses fonctions de chef d’État. En théorie, cela signifierait que le gouvernement n’a plus de mandat en cours et que le pays fonctionne en mode minimum.
Cependant, la réalité actuelle laisse apparaître que le démissionnaire continue d’exercer son pouvoir et d’accomplir ses missions en tant que chef d’État. Il semble toujours diriger le pays, en supervisant les procédures et le fonctionnement de l’État, maintenant un contrôle total sur le pouvoir. Cette situation crée une ambiguïté pour les 11 candidats en lice qui semblent hésiter sur leurs aspirations réelles. Ils rejettent la candidature de Rajoelina, mais acceptent paradoxalement sa démission, ignorant peut-être qu’il continue de diriger le pays dans les faits.
Ce fait soulève des interrogations sur la stabilité politique et la légitimité des processus en cours. Les candidats et la population doivent prendre conscience de cette réalité politique complexe. En effet, derrière la démission apparente se cache un maintien effectif du pouvoir par Rajoelina. Il est crucial que la population soit informée de la situation réelle afin de prendre des décisions éclairées.
Situation politique: L’ignorance du pouvoir
La gazette de la grande île
05/10/2023•2 minute read
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