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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Mamy Ravatomanga : Le Super-Président et l’ombre de la corruption qui plane sur la justice malgache

La gazette de la grande île
05/10/20233 minute read
Le Super-Président et l'ombre de la corruption qui plane sur la justice malgache

Dans un pays où la justice est censée être un pilier essentiel de la démocratie, l’histoire de Mamy Ravatomanga émerge comme un exemple flagrant d’abus de pouvoir et de corruption au sein du système judiciaire malgache. En tant que Super-Président du tribunal de première instance, M. Ravatomanga exerce un contrôle sans précédent sur le pouvoir judiciaire, et ce, sans aucune légitimité officielle. Cette situation soulève des questions graves sur l’intégrité de la justice à Madagascar.

Le Tribunal de Première Instance comme son fief personnel
La première alarme sonne lorsque chaque affaire impliquant M. Ravatomanga est systématiquement transférée vers le tribunal de première instance d’Antananarivo. Ce transfert sert un but bien précis : garantir la victoire de M. Ravatomanga dans tous les procès qui l’opposent à un tiers. Une telle manipulation des procédures judiciaires est inacceptable dans une démocratie qui se respecte.

L’intimidation et l’impunité
Mamy Ravatomanga bénéficie d’une impunité totale, aucun procureur n’osant le contrer. Cette peur est justifiée par les mesures intimidantes qui entourent le Super-Président. Il est constamment escorté par deux véhicules contenant chacun des agents de la gendarmerie lourdement armés. En outre, deux autres agents armés servent de garde rapprochée. Cette escorte armée ressemble davantage à une milice privée qu’à une protection officielle. Pourtant, il n’occupe aucune poste officielle au sein de l’Etat, justifiant ce renforcement de protection. Pourquoi M. Ravatomanga a-t-il besoin d’une telle sécurité rapprochée ? Qu’a-t-il à craindre de la population qu’il est censé servir ?

La corruption qui ronge la justice malgache
Ce cas met en lumière les profondes fissures au sein du système judiciaire malgache, gangrené par la corruption. Il est difficile de ne pas se demander si M. Ravatomanga utilise son influence pour protéger ses intérêts personnels et ceux de ses alliés. La justice doit être impartiale et indépendante, et non soumise aux caprices d’un individu sans mandat officiel.

L’appel à l’action
Le peuple malgache mérite un système judiciaire transparent, impartial et équitable. L’abus de pouvoir et la corruption ne doivent pas trouver leur place dans une démocratie digne de ce nom. La question qui se pose est la suivante : quelles mesures seront prises pour restaurer la confiance du peuple malgache en son système judiciaire ? En tout, il ne faut pas s’attendre à un Etat de droit tant que Mamy Ravatomanga et Andry Rajoelina mènent la danse à Madagascar.

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