Avec ses veliranos, ses manara penitra, ses tranos mora, ses vary tsinjo, son palais des louanges…, Cédric Vazaha a pu tromper tout le peuple malagasy un certain temps. Mais il ne peut tromper tout le peuple tout le temps. Cédric Vazaha vit actuellement l’amère expérience de cette citation d’Abraham Lincoln.
En effet Cédric Vazaha ne trompe plus qu’une petite partie du peuple, comme Naivo Kely le maître Kung Fu 6ème d’âne et ses acolytes du 5ème arrondissement. Hélas, il n’y a pas pires sourds que ceux qui ne veulent rien entendre, pour ne pas dire « On a le QI qu’on peut », du même niveau que celui de Cédric qui n’arrive pas à additionner 13 à 6, à multiplier 100 par 10, ou très récemment soustraire 1992 à 2023 l’amenant à dire qu’il est avec Mialy depuis ses 9 ans ! Précoce le bougre !
Même un fidèle de longue date comme l’artiste Sareraka a pris ses distances : https://m.facebook.com/mar.rakoto/posts/297470983043628/?vh=e&mibextid=69CR2R&extid=MSG-UNK-UNK-UNK-IOS_GK0T-GK1C&from_xma_click=xma_web_url&xma_click_id=5D818A0D-9D6F-4663-B3A3-D363452A648F&wtsid=rdr_0D4tdGuGq4kbb1aic .
Et un autre fidèle des fidèles, le député Rossy, qui avait pris des risques personnels en 2018 pour faire accéder les 73 députés à la place du 13 mai, semble vouloir prendre le même chemin, à croire les publications récentes sur sa page facebook qui reparlent d’ « Organis Mainty Maintienindreny« .
Qui avait juré dans l’Anosy/ Androy sous l’arbre sacré, que s’il ne terminait pas la réhabilitation de la RN13, il ne ferait plus jamais de politique ? Pinocchio ? Les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Alors ne soyons pas étonné si Cédric Vazaha a menti volontairement par omission sur sa nationalité française acquise en novembre 2014. Dont la révélation par notre journal en mars 2023 vaut maintenant la prison à notre PDG Lola Rasoamaharo (nous y reviendrons prochainement).
Notre PDG vient de passer le cap des 200 jours en prison. Tout ceci parce qu’il n’a jamais voulu transiger sur la ligne éditoriale de la Gazette : « La Vérité imprimée ».
« Intimidation : Lola Rasoamaharo, Mahery Lanto Manandafy et Foutsie Tsotsy refusent de s’agenouiller » ! Telle était la UNE de la Gazette du 20/09/2023 que le lecteur peut relire sur un des liens https://lgdi-madagascar.com/2023/09/20/la-une/intimidation-lola-rasoamaharo-mahery-lanto-manandafy-et-fotsie-tsotsy-refusent-de-sagenouiller/ ou https://www.facebook.com/100091142484157/posts/227438420304239/?mibextid=rS40aB7S9Ucbxw6v .
Mamy Ravatomanga alias shadow cabinet n’a pas pu résister aux attraits de la petite lucarne.
Et il y est apparu pour la 3ème fois, cette fois pour essayer de vendre aux Malagasys sa nationalité ivoirienne « temporaire », notion qui n’existe pas dans la législation ivoirienne.
Depuis ces sorties télévisées, il est sorti d’un anonymat relatif et il ne reste plus rien du « shadow » ou « de l’homme de l’ombre qui tire les ficelles de sa marionnette ». Il est enfin apparu au grand jour et a voulu mériter son nouvel alias « Président bis ».
Les Malagasys ne sont plus dupes et savent que PB (pour Pierre Bleue ou pour Président Bis) tient en réalité les rênes du pouvoir, en particulier pour tout ce qui concerne le département de la Justice.
Et ce roublard machiavélique ne recule devant rien pour arriver à ses fins, jusqu’à renier ses engagements s’il le faut, tout comme Cédric Vazaha sa marionnette.
Notre confrère (ou frère con, c’est selon ?) Rolly Mercia est bien placé pour le savoir.
Ne lui avait-il pas, par exemple, promis de le faire libérer rapidement s’il consentait à signer une lettre de désistement de sa lettre de dénonciation au PNF (Parquet National Financier Français). Il a bien utilisé la lettre en question, et le PNF l’a à moitié blanchi, mais tant pis pour le trop naïf Rolly Mercia qui restera en prison, et qui verra même sa condamnation alourdie. Voilà le bonhomme !
PB n’a-t-il pas essayé également de « soudoyer » notre PDG après quelques articles gênants de la Gazette. Il lui proposait de faire une excuse publique et de demander pardon, s’il voulait éviter des ennuis judiciaires ?
Hélas pour PB, notre PDG ne mange pas de ce pain-là. Et quand la carotte ne suffit pas, il a effectivement recours aux bâtons de la Justice. La Gazette a été jetée au dehors de la Villa Pradon, avec tous les outils de travail au grand mépris de la législation du travail.
Mais viendra le jour où sortiront les magouilles qui ont permis à PB de s’accaparer pendant la transition de cet immeuble de la Sonapar, grâce à la complicité du président de l’époque de la Sonapar Augustin Andriamananoro, tous deux originaires de Soamahamanina et fidèles de Cédric Vazaha.
L’heure de vérité approche à grands pas. Même la Fondation Friedrich-Ebert, d’ordinaire discrète, est sortie de sa réserve habituelle. Et Constantin Grund son représentant résident « estime qu’il existe deux scénarios :
-Soit, il y a un effort au niveau de la communauté internationale pour forcer les parties prenantes à se réunir autour d’une table de discussion.
-Deuxième scénario, c’est la rue qui décide.
On peut tout à fait parler de l’érosion démocratique à Madagascar. Depuis l’investiture d’Andry Rajoelina, la culture démocratique s’est dégradée. On voit les fruits de cette politique qui fait en sorte que ce soit tout ou rien ; Le pays le paye très cher« .
La communauté internationale sait ce qu’il lui reste à faire, à la place de publication de nombreux communiqués insipides et sans résultats. Elle a une force exécutoire indéniable qu’elle peut utiliser immédiatement : Bloquer les comptes et avoirs extérieurs de Cédric Vazaha et de PB, et ils reviendront à la raison.
