Il est indiscutable qu’Andry Rajoelina a demandé volontairement la naturalisation française, ce qui clarifie sa nationalité actuelle,il est Français.
La loi malgache est claire à ce sujet. Lorsqu’un individu demande volontairement la naturalisation dans un autre pays, il perd sa nationalité d’origine. Dans le cas d’Andry Rajoelina, il a entrepris cette démarche en devenant français, qu’il ait obtenu la nationalité française par filiation, supplétion ou tout autre moyen. C’est un fait juridique indiscutable.
Les allégations selon lesquelles il aurait retrouvé sa nationalité malgache ne sont pas seulement controversées, mais elles semblent être utilisées pour justifier des actions qui ont suscité des préoccupations importantes, telles que l’utilisation présumée du logiciel espion Predator pour surveiller les communications de citoyens malgaches.
Le débat autour de la nationalité d’Andry Rajoelina ne devrait pas être négligé, car il soulève des questions cruciales quant à sa légitimité à occuper des postes politiques en tant que citoyen malgache. Le fait est que, selon la loi, il n’est plus citoyen malgache.
Le respect de la loi est essentiel pour préserver l’intégrité des institutions démocratiques et la confiance de la population dans le système politique. Les citoyens malgaches ont le droit de poser des questions et d’exiger la transparence sur ce sujet, afin de garantir que ceux qui les représentent le font en toute légalité.
Andry Rajoelina doit faire face à ces préoccupations et fournir une réponse convaincante à la question de sa nationalité. Il n’y a plus de doute sur son illégitimité à occuper des postes politiques à Madagascar, et la population a le droit d’exiger qu’un Français ne s’imisce pas dans les affaires du pays.