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Le Journal de l'île Rouge
Edito

Appel à la conscience générale et à la raison !

La gazette de la grande île
22/10/20233 minute read

Le « Fanjakana », l’Etat Malagasy, devrait normalement prévaloir l’intérêt général dans ses actions si les autorités publiques, premiers responsables du fonctionnement normal du « Fanjakana » font leur devoir conformément à la loi en vigueur. L’exercice de ce devoir ne sera jamais légitime que lorsque le premier responsable du « Fanjakana » n’est pas élu à travers une élection libre, transparente et juste et mise en place conformément à un processus et une loi juste non biaisée par rapport à l’intérêt général.

Malheureusement, le « Fanjakana » d’aujourd’hui est devenu le problème et toutes les forces vives présentes à Madagascar s’efforcent de mobiliser actuellement la majorité des Malagasy à cause du non-droit qui gouverne le pays. Avec le système actuel, plus une « présidence » assurée par une équipe, mise en place par le non-droit, centralise tous les pouvoirs et dépense, plus la majorité des Malagasy s’enfonce. Plus cette « présidence » essaye de porter un soi-disant les valeurs de solidarité et de justice sociale pour éviter une crise selon eux, plus Madagascar est injuste. Plus cette « présidence collégiale » veut montrer qu’elle est légitime et protège les pauvres Malagasy, plus il les infantilise. Telle est la douloureuse situation que la majorité des Malagasy subit actuellement sans espoir d’une paix durable.

Les citoyens Malagasy censés voudraient mettre un terme à cela. Ces quelques personnes, détenteurs du pouvoir d’État à travers un processus illégal est en train de devenir de bandits stationnaires. Ils vivent du butin volé aux autres, des citoyens, des opérateurs privés Malagasy, et même des contribuables des pays étrangers ….: des impôts collectés et des aides budgétaires donnés par nos partenaires de développement. Ils mènent une existence parasitaire aux dépens d’une « population Malagasy » soumise par la force des armes et par l’entretien d’ un environnement où elle éprouve continuellement de la peur, du stress ou même de la colère.

Où est la conscience de tous les fonctionnaires du « Fanjakana » Malagasy ? Où est la morale citoyenne de l’Administration ? Les Malagasy, devraient-ils remettre en cause leur confiance à leur administration, car elle accepte d’être utilisée pour la défense de l’intérêt d’une minorité ?

L’appel à la conscience et à la sagesse de chacun est de mise actuellement pour le retour vers un Etat réellement de droit, un environnement paisible et lisible pour la communauté toute entière.

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