Andry Rajoelina qui se prend toujours pour le Président en exercice de Madagascar, suscite des controverses et des critiques acerbes au sein de sa propre population, allant même jusqu’à embarrasser ses partisans les plus ardents. Son bilan au pouvoir a été largement décrié, et les indicateurs internationaux, tels que ceux de la Banque mondiale, du FMI et des Nations-Unies, ne font que confirmer les inquiétudes qui planent sur le pays. Cependant, au lieu de faire face à la réalité, Rajoelina et ses partisans se réfugient derrière un voile de déni, donnant l’impression que la situation de Madagascar est simplement une question de « perceptions ».
Mais au-delà des chiffres et des statistiques, la crise est palpable pour le peuple malgache. Les coûts de la vie ont atteint des sommets insoutenables, plongeant de plus en plus de citoyens dans la misère. Il est difficile d’ignorer le fait qu’Andry Rajoelina a mené Madagascar dans la crise la plus profonde de son histoire, une crise qu’il persiste à vouloir gouverner pour un deuxième mandat présidentiel.
Ce qui est peut-être le plus honteux, c’est la manière dont Rajoelina détruit le système éducatif du pays tout en cherchant à obtenir la nationalité française pour ses propres enfants, afin de les envoyer étudier en France. Ses justifications absurdes pour ces décisions montrent son mépris flagrant pour l’éducation de la jeunesse malgache.
De plus, Rajoelina a utilisé les fonds publics et les aides internationales pour transformer Madagascar en un parc d’attractions géant. Les stades de spectacles, les transports par câbles, les scènes de loisirs – toutes ces infrastructures servent davantage à divertir qu’à développer le pays. Il est clair que son agenda personnel prime sur l’intérêt national.
En ce qui concerne ses partisans, la majeure partie de son soutien semble provenir d’organisations douteuses et opportunistes, telles que HAFARI Malagasy, qui propose des traitements de médecine traditionnelle et d’homéopathie, ciblant les plus vulnérables. Ces partisans sont motivés par leur propre intérêt personnel et risquent de se retrouver sans soutien si Rajoelina ne devait pas être réélu.
Le plus étonnant dans tout cela est la lâcheté de ses partisans. Ils préfèrent se cacher derrière des comptes anonymes sur les réseaux sociaux, utilisant leur pseudonymat pour défendre un leader indéfendable. Ils savent que leurs arguments ne tiennent pas la route, d’où leur besoin de se cacher derrière des identités cachées.
En fin de compte, les partisans d’Andry Rajoelina ne défendent pas la nation malgache, mais leurs propres intérêts, qui s’effriteront si la justice est faite à Madagascar et si Rajoelina est tenu de rendre des comptes pour ses actions. Il est grand temps que la vérité éclate au grand jour, et que le peuple malgache puisse décider de son avenir sans les entraves de ce président contesté.