Madagascar, une île paradisiaque au cœur de l’océan Indien, est malheureusement devenue le théâtre d’une exploitation incommensurable de ses ressources naturelles, orchestrée par un régime autoritaire dirigé par Andry Rajoelina. Ce pillage, sous le regard complice de plusieurs puissances mondiales, soulève des questions cruciales sur la démocratie, l’État de droit, et l’éthique dans les relations internationales.
Depuis les élections controversées qui ont abouti à la réélection de Rajoelina, seul les États-Unis ont émis des contestations, dénonçant fermement les irrégularités. Cependant, le silence assourdissant de la plupart des grandes puissances, dont l’Union Européenne, les Émirats Arabes Unis, la Russie, la Chine, la Corée, et le Japon, interpelle quant à leur rôle dans la pérennisation d’un régime aux méthodes discutables.
Il est indéniable que ces pays ont des intérêts économiques en jeu, profitant de manière illicite de l’exploitation des richesses malgaches. Les ressources telles que les produits halieutiques, l’or, les pierres précieuses, la vanille, le girofle, le nickel, le cobalt, le chrome, sont exploitées sans scrupules, mettant en péril l’équilibre écologique de l’île.
Le régime de Rajoelina semble être le choix préféré de ces grandes puissances, car il se montre malléable et coopératif, acceptant sans broncher toutes les conditions imposées. Cette complaisance a créé un cercle vicieux où le pouvoir en place est protégé par des intérêts étrangers, garantissant ainsi une impunité inquiétante. Où sont passé tout l’Or exploité illégalement durant le régime Rajoelina? q
Malgré la flagrante irrégularité de sa candidature et de sa réélection, Rajoelina semble destiné à rester au pouvoir le plus longtemps possible, soutenu par une toile internationale qui préfère fermer les yeux sur les méfaits commis au nom du profit. Cette situation jette une lumière crue sur l’hypocrisie de la communauté internationale, qui prétend promouvoir la démocratie et l’État de droit tout en tolérant des abus manifestes.
Il est impératif que la communauté internationale, en particulier les grandes puissances impliquées, réexamine sa complicité tacite dans ce pillage systématique des ressources malgaches. Le peuple de Madagascar mérite une gouvernance transparente, démocratique et respectueuse de son environnement. Il est temps que la lumière soit faite sur ces pratiques préjudiciables, et que des mesures soient prises pour mettre fin à l’exploitation illégale de cette île précieuse.
