Le 28 février dernier, un enregistrement d’appel entre Lalatiana Andriatongarivo et une tierce personne a fuité sur les réseaux sociaux, révélant un complot sinistre visant à empoisonner son mari, Andry Andriatongarivo. Dans cet enregistrement choquant, les interlocuteurs discutent ouvertement de faire avaler à Andry de la mort au rat ou de l’acide, et de maquiller le meurtre en suicide. Cette conspiration, datant de quelques années, a été exposée par Andry Andriatongarivo lui-même vers la fin de l’année 2023. Cependant, les tentatives pour mettre en lumière cette affaire ont été rapidement étouffées.
Si le Journal de l’île Rouge a choisi de minimiser cet événement majeur, c’est à cause d’une implication plus sombre : à chaque fois que les scandales entourant Lalatiana Andriatongarivo sont évoqués, la situation de Lola Rasoamaharo, emprisonné depuis un an à Antanimora, s’aggrave. Il est important de noter que Lola Rasoamaharo n’a plus aucun lien avec le Journal de l’île Rouge, désormais dirigé par les anciens actionnaires de La Gazette de la grande île à New York. Pourtant, il est persécuté à chaque parution d’un article sur ce journal en ligne. Les autorités Malgaches s’acharnent sur lui et ajoutent de plus en plus de charges sur les accusations.
Malgré la censure médiatique, des informations crédibles provenant de sources à Madagascar et à l’étranger révèlent une réalité alarmante. Les proches de Lola sont sous surveillance constante, et chaque tentative du Journal de l’île Rouge de couvrir les scandales du régime en place à Madagascar semble entraîner des représailles contre lui.
Concernant l’affaire de tentative de meurtre impliquant Lalatiana Andriatongarivo, il est essentiel de laisser la justice faire son travail. Cependant, la confiance en cette justice reste sujette à débat. Les faits exposés sont accablants, et il revient désormais à la population de Madagascar de tirer ses propres conclusions sur l’état de la justice et de la liberté d’expression dans le pays.
En outre, nous avons pris l’initiative de comparer l’enregistrement numériquement à la voix de Lalatiana Andriatongarivo sur plusieurs pistes audio où elle prend la parole, et le résultat est sans équivoque : il s’agit sans aucun doute de sa voix. Pour ce faire, nous avons utilisé deux logiciels et trois Intelligences Artificielles différentes, qui convergent tous vers la même conclusion.