Un scandale secoue les transports en commun d’Antananarivo
Antananarivo – Une révélation explosive vient de mettre à jour un système de corruption impliquant des chauffeurs de bus et les forces de l’ordre. Lors d’une discussion animée, le chauffeur du bus 114, immatriculé 3732 TBD, a avoué sans détour que les lignes 114 et 112, desservant l’itinéraire Ambohibao-Ambohijanahary – Analakely, étaient impliquées dans des pratiques de corruption.
Selon ses propres dires, ces chauffeurs versent régulièrement des pots-de-vin aux policiers postés le long de leur trajet, leur permettant ainsi de commettre en toute impunité de nombreuses infractions au code de la route : demi-tours intempestifs, non-respect des arrêts de bus aux heures de pointe, et même récupération de leurs papiers en cas de saisie grâce à des relations privilégiées.
Un système bien rodé
Cette pratique illégale est connue de tous les usagers de ces lignes. Les chauffeurs des bus 114 et 112 ne se gênent pas pour faire demi-tour et ne respectent pas leur cahier des charges. Le soir, ils font systématiquement descendre tous les passagers à l’arrêt Ambohimanarina Tsena avant de poursuivre leur route vers « Manga » pour effectuer un demi-tour.
Les conséquences pour les usagers
Ces agissements mettent en danger la sécurité des passagers et dégradent considérablement la qualité des services de transport en commun. Les usagers sont contraints de subir des conditions de voyage précaires et de subir les conséquences des infractions commises par les chauffeurs.
Un appel à la réaction
Face à ces révélations, il est urgent que les autorités compétentes prennent des mesures fermes pour mettre fin à ce système de corruption. Des enquêtes approfondies doivent être menées pour identifier tous les acteurs impliqués et les traduire en justice. De plus, des contrôles renforcés doivent être mis en place pour lutter contre ces pratiques illégales et garantir le respect des règles de la route.