Lalatiana Andriantongarivo Henriette est prête à tout pour retrouver un poste ministériel. Après plusieurs mandats marqués par des échecs, elle avait été écartée lors du dernier remaniement gouvernemental. Pourtant, loin d’accepter son éviction, elle multiplie les manœuvres pour espérer un retour au sommet.
Malgré ses échecs successifs aux élections communales, tant urbaines que rurales, qui l’ont plongée dans l’oubli politique, Lalatiana ne baisse pas les bras. Pour se repositionner, elle adopte une stratégie de lâche : critiquer ouvertement le gouvernement en place. Selon elle, l’exécutif actuel serait trop lent et incapable de suivre la cadence imposée parRadomelina. Une déclaration qui ne manque pas d’ironie, sachant que durant son propre mandat, elle n’avait pas brillé par son efficacité.
Ses attaques répétées visent non seulement le gouvernement, mais aussi les ministres en fonction, qu’elle accuse implicitement d’incompétence. Une tactique de tentative désespérée de se rendre indispensable en cas de remaniement. Toutefois, cette posture agressive pourrait bien se retourner contre elle : en se mettant à dos ses anciens collègues, elle risque davantage d’être perçue comme une figure clivante plutôt qu’une candidate sérieuse pour un retour aux affaires.
Cette stratégie du « tout ou rien » révèle une ambition persistante, mais également une forme de fragilité politique. Critiquer pour mieux rebondir est une approche classique en politique, mais encore faut-il que cela s’accompagne d’un véritable projet et d’un soutien populaire. Or, après plusieurs échecs électoraux et une mise à l’écart du cercle décisionnel, la question reste en suspens : Lalatiana Andriantongarivo pourra-t-elle réellement retrouver une place au sein du gouvernement, ou assiste-t-on à la fin définitive de son influence politique ?