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Le Journal de l'île Rouge
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Mandat de dépôt Je suis Lola, nous sommes Lola Rasoamaharo

La gazette de la grande île
05/05/20234 minute read

Depuis samedi matin jusqu’à l’instant où nous écrivons nos papiers respectifs, nos téléphones n’ont pas cessé de sonner.

Vos inquiétudes et vos encouragements pour notre PDG, Lola Rasoamaharo, nous touchent beaucoup, et nous les lui transmettrons autant que possible.

Notre pays traverse une période charnière de son histoire. On se situe vers la fin d’un cycle où on s’attèle vers le prolongement d’un logique rapport de force entre deux forces majeures. Celle du pouvoir actuel et de l’opposition dans laquelle se regroupent les anti-Andry Rajoelina.

La lutte que mène l’opposition semble patauger dans les tergiversations et les indécisions sans stratégie réelle. 

Il y a quelques jours, à la suite de la non-reconduction du ministre de la Défense, Richard R. certains membres caciques de la majorité présidentielle commençaient à se détacher et à critiquer publiquement Andry Rajoelina. Il y en avait d’autres qui se sont détachés du club présidentiel, en lançant des piques et des flèches. Puis, vint la frustration de la population et de l’opinion. Parallèlement à cela, la communication de la présidence s’enfonce dans  l’absurdité. De l’évidence à l’entêtement, de l’absolutisme au despotisme, de la démocratie à la tyrannie, et de la certitude à la désillusion.

Il y a des signes avant-coureur d’une chute annoncée qui se font remarquer. Ceux qui connaissent la psychologie de la population de l’Imerina le savent. Dans toutes les archives politiques ou manuels de politiques, il est systématiquement souligné que dès qu’on s’attaque à l’establissement, les réactions ne se font pas attendre et les répliques dépasseront largement le retour escompté. On ne sait pour l’instant qui entre les belligérants actuels, fait partie de l’establissement. Une chose est sûre, le pouvoir politique passe et change de main d’une minute à une autre, d’un mandat à un autre. La Gazette est un titre qui reste et qui continuera à émettre pour bien des années de l’histoire politique de Madagascar, ceci tout en gardant notre ligne éditoriale.

Qu’il pleuve ou qu’il neige, nous ne ferons jamais des compromis avec celles et ceux qui sont les artisans de la pauvreté et de la souffrance de nos compatriotes. Nous ne tolérerons jamais l’injustice que subissent les non-nantis du système. Tant que l’égalité de traitement, tant que l’égalité des chances pour réussir, n’est pas instauré, nous ne cesserons point de divulguer sur nos pages les excès, les abus, les malversations, les violations de la loi et les subtilisations de nos patrimoines et richesses, perpétrés souvent par les tenants et proches de nos gouvernants.

Par ailleurs, vous savez chers amis, chers admirateurs, chers sponsors et chers tous, certes notre cause et nos objectifs ne sont faciles à atteindre, mais nos courages sont loin d’être suffisants, sans vos signes de soutiens à travers vos mots et à travers vos soutiens moraux respectifs qui nous motivent au plus haut point. Cela nous touche au plus profond de nous-mêmes, au point qu’avec cette force invisible que vous nous transmettez, nous nous sentons investis d’une mission noble. Nous ne vous décevrons pas : la lutte continue quoi qu’il advienne. On ne négocie pas.

Au passage, publiquement, avec honneur, nous exigeons, à ce que la dame qui nous poursuit en justice nous délivre le ou les chèques sans provision que notre PDG aurait émis en sa faveur. Nos lecteurs comme nos concitoyens et l’opinion ont aussi le droit de savoir et d’être informés des faits avérés. Nous prendrons nous-mêmes l’initiative de publier ici sur nos lignes.

Lola Rasoamaharo est certes un être d’exception doté d’un courage inébranlable, mais, il y a une chose que vous aviez oublié mesdames et messieurs les affameurs et monopoleurs de la République, nous, autant que nos admirateurs, nos lecteurs, et nous tous qui subissons l’injustice, nous sommes tous des Lola Rasoamaharo bien vivants et ne lâcherons jamais. Notre cause est largement noble que vos lâchetés.

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