La hausse du prix du riz dans la capitale Antananarivo est sans précédent. Si le kilo du makalioka était de 1 000 ariary il y a quelques jours, le prix affiche 1100 ariary actuellement. Le kapoaka du « vary mena » est à 1200 ariary, contre 1 100 ariary récemment. L’augmentation est passée à 120 % en seulement six mois. Le kapoaka de riz était dans les environs de 700 ariary, tandis que le kilo coûtait 2 100 ariary, à la fin de l’année 2022. Maintenant, le kilo est monté à 3850 ariary et le prix du « vary mena » à 4200 ariary. Le riz est l’aliment de base des Malgaches et ils en mangent trois fois par jour. Donc, si le prix du riz augmente, la vie de la population malgache en sera affectée. Il est certain que le nombre de personnes qui ne mangeront plus de riz, augmentera à nouveau dans un proche avenir. Comme nous l’avons déjà dit, l’aliment de base de la majeure partie des Malgaches basculera dans les pâtes et le pain.
Le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation ne se soucie vraiment pas du peuple malgache face à la flambée du prix du riz local. Cela reflète l’incapacité du ministère de tutelle à résoudre la vie publique. Par ailleurs, au lieu de soutenir les producteurs locaux, l’on procède à des importations de riz à outrance. Et dire que Madagascar possède 76% des terres arables qui peuvent être très bien exploitées. La stratégie du ministre en charge du Commerce consistant à subsister grâce à l’importation de riz de l’étranger contribue à la destruction de l’agriculture à Madagascar. Non seulement cela, mais il gaspille pour ce faire l’argent public. Il n’augmente pas le PIB et s’empresse de le baisser. C’est une des causes de cette pauvreté à Madagascar.
