La fiction est un fait imaginé ou encore une construction imaginaire. D’où la locution proverbiale « la réalité dépasse la fiction ». Depuis le jour où le nom de Lola Rasoamaharo, Président Directeur Général du quotidien La Gazette de la Grande Ile, a fait le Buzz, la première réaction largement partagée était l’incrédulité. Surtout à cause de ces émissions de « fakes news » sur une histoire « d’émission de chèque sans provision » dont l’origine pouvait être facilement devinée… Forgerie tout de suite démentie par dame Brigitte Razaka, le lendemain de l’arrestation de Lola que celle-ci accuse de « tentative d’extorsion de fonds et diffamation par voie de graffitis… » Le quiproquo était voulu ou non. En tout cas, la mauvaise intention de la part de la plaignante était manifeste et flagrante. Rien dans tout ce que cette femme avait révélé à la presse ne pouvait constituer ne serait-ce que les débuts des éléments constitutifs des faits reprochés au patron de la presse.
Concrètement, une plainte a été déposée contre Roland Hubert Rasoamaharo. Mais pour l’instant, les faits reprochés ne contiennent aucune preuve tangible et accablante. La conférence de presse effectuée dans la hâte n’avait pour objectif réel que d’alimenter ce que les spécialistes du Droit considère comme étant des hypothèses conventionnelles qui permettent de déduire des conséquences. A savoir : donner l’impression au public de se trouver devant des actes punissables. Il ne s’agit que des faits purement fictifs (des créations de l’imagination dans le but de nuire à la personne visée).
Pour sa part, Lola Rasoamaharo, selon des personnes sûres qui le connaissent très bien, n’a qu’un tort, c’est d’avoir fait confiance à Brigitte Razaka qui a voulu s’approprier une propriété foncière de ce dernier dans une vente de « gré à gré ». Croyant avoir affaire à une personne respectable, il a conclu la vente de son terrain en toute confiance sans se méfier. C’est seulement quand il a réclamé avec insistance ce que la dame devait encore lui payer qu’il s’est retrouvé devant une personne sans scrupule. Au lieu de s’acquitter de la forte somme qu’elle lui doit, Brigitte Razaka use d’ artifice et accuse Lola Rasoamaharo d’« extorsion de fonds » au cas où la plainte pour diffamation (un délit de presse) n’atteindrait pas juridiquement sur le plan de la procédure… Tout a été calculé pour faire tomber le patron de presse dans le but que ce dernier dise adieu à la somme que Brigitte Razaka (preuves à l’appui) doit en toute légalité verser à un patron de presse qu’elle traîne dans la boue avec une accusation de pure fiction sans aucun fondement. La réalité pour Lola Rasoamaharo consiste en des preuves palpables en sa possession qui permettront publiquement aux juges de statuer de manière équitable pour que justice soit faite ! Tout le reste n’est que divagation d’une aventurière désireuse de s’approprier un bien d’autrui par la ruse.