Dans la capitale malgache d’Antananarivo, la gestion des déchets est devenue un véritable casse-tête, exacerbé par une politique de ramassage des ordures qui frise le ridicule. Les employés de la Société Municipale d’Assainissement (SMA) affirment travailler de jour sur ordre des autorités pour que la population puisse voir qu’ils travaillent. Mais cette décision, censée redorer le blason de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), souligne plutôt l’absurdité de la situation.
Malgré les embouteillages monstres engendrés par cette stratégie, les rues restent jonchées de détritus, donnant à Antananarivo le triste titre de capitale la plus sale d’Afrique selon le classement 2024 du magazine Forbes. Pourtant, la solution paraît simple : le ramassage des ordures devrait s’effectuer la nuit pour éviter de perturber la circulation et garantir un nettoyage efficace.
Mais voilà, les autorités préfèrent privilégier l’apparence à l’efficacité. Travailler de jour, même si cela bloque la circulation et aggrave le problème des ordures, semble être plus important que de résoudre réellement le problème. Cette politique de communication visuelle, aussi coûteuse qu’inefficace, est une insulte à l’intelligence des citoyens qui souffrent des conséquences de cette absurdité au quotidien.
Il est grand temps que les responsables politiques abandonnent cette mascarade et agissent de manière pragmatique pour résoudre le problème des déchets à Antananarivo. Car tant que les ordures continueront de s’accumuler dans les rues, aucun artifice de communication ne pourra dissimuler l’échec cuisant de cette politique absurde.
En fin de compte, il est impératif que les autorités revoient leur approche et mettent en place des mesures réelles et efficaces pour assainir la capitale malgache. L’heure n’est plus aux apparences, mais à l’action concrète pour améliorer les conditions de vie des habitants d’Antananarivo.
