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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Rajoelina aime les jours fériés, chômés et payés

La gazette de la grande île
10/04/20244 minute read

Le décret n°2024-108 du 31 janvier 2024 fixe la liste des jours fériés, chômés et payés au titre de l’année 2024  ICI .


A ces 13 jours, il faudra ajouter deux journées d’élections communales et législatives.
Ensuite deux autre journées pour célebrer l’Eid Al-Fitr et l’Eid Al-Adha.
Au minimum donc, 17 journées fériées, chômées et payées

En cherchant sur google, nous ne savons pas s’il faut dire Eid comme lu dans le décret officiel ou Aïd comme sur google. Ensuite, l’Eid Al Fitr ou Aïd El-Fitr (c’est selon !) s’appellerait « la petite fête » ou « la fête de la rupture » (fin du jeûne du ramadan). L’Eid Al-Adha  ou l’Aïd El-Kebir  serait « la grande fête » ou « la fête du sacrifice« , célèbre la fin du « hajj », le pèlerinage de plusieurs millions de Musulmans à la Mecque.

Pourquoi ne pas déclarer également jour férié, chômé et payé l’Alahamady Be, correspondant au nouvel an malagasy ?

De plus en plus de Malagasy suivent la religion juive, alors bentôt nous fêterons peut-être le ROCH HACHANA (Nouvel an juif), le YOM KIPPOUR (jour du grand pardon) et le PESSAH (sortie d’Egypte). Rajoelina était bien au mur des lamentations !

Après la proliférations des mosquées à Madagascar, des temples boudhistes commencent à apparaître, dont un à Andranovelona à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
On pourra également ajouter les fêtes boudhistes comme le Makha Boussa (prédication de Boudha), le Boun Visakha Boussa qui marque la naissance, l’éveil et l’atteinte du Nirvana par le Boudha, le Boun Khao Phansa ou l’entrée dans le carême bouddhique.

En ces moments de détresse de la population qui vit dans l’extrême pauvreté, n’est-il pas temps de promouvoir la valeur travail « Travaillez, prenez de la peine… », au lieu de distribuer du riz cantonais, des jiron’ahkoh ou des cuvettes oranges.

Nouvelle mosquée à Ankadimbahoaka


Temples bouddhiste à Andranovelona

Rajoelina, le 29 mars et le RWANDA

Le 29 mars est bien férié, chômé et payé, comme étant « la journée commémorative des morts de évènements de 1947 » selon le décret cité ci-dessus.
Cette année, Rajoelina a snobé la commémoration à Moramanga et ce sera la 1ère fois depuis 1961 qu’un Président de la République le fait !
Serait-ce parce qu’il a été saisi de remords ou de honte d’avoir la nationalité française ? En tout cas, il n’a pas hésité à prendre de son temps pour aller à Kigali dès le vendredi 5 avril, pour commémorer le 7 avril 2024 le massacre des Tutsis par les Hutus.

Il est tellement fasciné par le régime dictatorial de Paul Kagamé qu’il aimerait bien imiter pour Madagascar ! A telle point qu’il avait même demandé, lors de son précédent voyage à Kigali (le dernier pour Romy Voos),  l’envoi d’un expert pour l’enlèvement des ordures.


Cette fois, il a emmené avec lui l’équipe du PDS de la CUA qui a identifié avec le maire de Kigali, M. Samuel DUSENGIYUMVA, les sujets clés de collaboration entre les deux villes.
 

Même si l’envers du décor rappelle un peu la situation de notre capitale, Il est question d’un prochain jumelage entre les deux villes.
Il ne serait pas étonnant que le prochain DG de la Jirama soit un Rwandais, quoiqu’il souhaiterait plutôt un Français comme lui.
Comme l’est le vendeur de vins Thierry de Bailleul DG de Madagascar Airlines. Ce dernier s’accroche bien à ce poste lucratif, malgré les coups de boutoir de l’ex-PCA Rinah.
Profitant du monopole de Madagascar Airlines sur les vols intérieurs, il vient d’augmenter les prix des billets d’avion, suscitant la colère des Côtiers et des opérateurs de tourisme sur les réseaux sociaux.

L’état des routes est tel que les Côtiers n’ont pas d’autres choix que de prendre les vols de Madagascar Airlines (lorsqu’ils ne sont pas annulés sans préavis comme cela arrive souvent à Tuléar ces derniers temps).
Mais çà, c’est bien le cadet des soucis de Rajoelina. Il ne paie pas ses billets, il utilise un hélico même pour un trajet aussi court qu’Antananarivo/Imerintsiatosika.
Et bientôt, le téléphérique reliera Ambatobe à Anosy ! Tant pis pour le train urbain, renvoyé aux calendes grecques !

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