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Le Journal de l'île Rouge
Politique

La réalité et le pragmatisme nous poussent à s’inscrire désormais dans une identité mondiale.

La gazette de la grande île
06/05/20245 minute read

Le monde socioéconomique actuel est interconnecté et interdépendant. Le résultat est que notre appartenance dépasse nos frontières nationales ; la réalité et le pragmatisme nous poussent à s’inscrire désormais dans une “identité mondiale”. 

Aujourd’hui, le gouvernement malgache est devenu un gouvernement de providence soutenu par les contribuables étrangers des pays développés. Il est perçu par beaucoup comme la mamelle nourricière. Il a créé une mentalité d’assisté , une mentalité entretenant la paresse qui caresse sans cesse le pauvre homme, la pauvre femme, la jeunesse Malagasy. Cela va à l’encontre d’un environnement incitatif pour le travail, un environnement créateur du richesse nécessaire pour une émergence. Il faut que tous les acteurs de la chose publique soient conscients que les perspectives de développement socioéconomiques de Madagascar passeront uniquement par la création de champions locaux créateurs de richesse. Plus de la moitié de la population de Madagascar ont moins de 20 ans ; ainsi, c’est par les jeunes entrepreneurs que Madagascar va se développer.

En matière de politique économique, il n’y a pas de miracles. Les expériences passées ont montré que la reprise économique ne vient pas d’un miracle ; cela vient de l’adoption d’un choix d’une meilleure politique économique consistant à créer les conditions qui permettent aux individus de poursuivre leurs propres objectifs et de vivre en paix avec leurs voisins, à créer les conditions qui permettent aux individus de créer de la richesse en devenant un vrai entrepreneur. 

L’obligation du gouvernement devrait être simplement de protéger la vie et les biens et de permettre aux gens de profiter de la liberté et de la possibilité de coopérer et de commercer les uns avec les autres en créant de la richesse. De cette manière, le gouvernement crée l’environnement économique qui permet à Madagascar de sortir de cette trappe de la pauvreté.

La politique économique idéale, tant pour aujourd’hui que pour demain, est très simple. Le gouvernement doit protéger et défendre contre les agressions intérieures et étrangères la vie et les biens des personnes du pays, régler les différends qui surviennent et laisser les citoyens libres de poursuivre leurs divers objectifs et fins dans la vie.

Pour créer un environnement où on peut créer de la richesse, le gouvernement devrait être une sorte de gardien, non pas du peuple lui-même, mais des conditions qui permettront aux individus, agriculteurs, producteurs, commerçants, travailleurs, entrepreneurs, épargnants et consommateurs de poursuivre leurs propres objectifs d’améliorer leur bien-être en créant de la richesse en paix. Si le gouvernement fait cela, et pas plus, les gens seront en mesure de subvenir à leurs propres besoins bien mieux que le gouvernement ne pourrait le faire.

Les hommes, les femmes , les jeunes peuvent accomplir énormément de choses lorsqu’ils sont libres de déterminer leur propre destin. Lorsque le gouvernement protège le droit de chaque homme, chaque femme de faire ce qu’il veut, tant qu’il, elle ne porte pas atteinte à la liberté égale des autres hommes, femmes de faire de même, alors les hommes, les femmes , les jeunes feront  ce qui leur vient naturellement : Travailler, coopérer et commercer les uns avec les autres. Ils, elles seront alors incités à épargner, à accumuler du capital, à innover, à expérimenter, à profiter des opportunités et à produire. Dans ces conditions, Madagascar s’émergera de la pauvreté.

En plus, l’émergence sera au rendez-vous si l’énergie est disponible et si l’équipement des usines et les nouvelles méthodes technologiques sont employées, s’améliorent et sont bien meilleurs que ce qu’on utilise aujourd’hui. En plus, on doit savoir tout ce qu’on doit savoir sur la technologie, et si on ne le sait pas, il faut qu’on a la possibilité d’apprendre. Pour faire la différence, on doit faire en sorte que l’offre de capital, la quantité de biens d’équipement disponibles augmentent. En d’autres termes, Madagascar s’émergera si la quantité de capital investi par unité de population augmente et si le système éducatif offrira des expériences d’apprentissage de haute qualité qui aident les enfants et les jeunes Malagasy à s’épanouir avec dignité. Dans le monde où nous vivons actuellement, les travailleurs font fonctionner les économies. Nous devons accroître les compétences et les capacités des travailleurs pour qu’ils puissent prospérer dans l’économie numérique mondiale actuelle, axée sur la connaissance et leur garantir ainsi des salaires décents dans ce monde interconnecté et interdépendant. 

Ces facteurs “réunis” permettront à Madagascar de faire un réel bond en avant en matière de développement économique et social. 

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